• Langue : Français
• Discipline : Sciences de gestion
• Identifiant : Inconnu
• Type de mémoire : Habilitation à diriger des recherches
• Date de soutenance : 01/01/2012

Résumé en langue originale

L’entreprise vit dans la société et les deux interagissent puisque les problèmes de l’entreprise se répercutent dans la vie en société et réciproquement, d’où mon constat et diagnostic suivis d’une recherche de causes racines à l’origine de cet état de fait, et de préconisations dont les thèmes ci-dessous développés et synthétisés dans mes travaux de recherche en sont le reflet, notamment: • critères d'évaluation de la compétitivité et performance de l’entreprise • besoin d'audit, de diagnostic, d’analyse dysfonctionnelle, de contrôle, de toilettage, de remise en cause • besoin d'élaboration de systèmes de veille technologique, de surveillance permanente de modification de l’environnement de l’entreprise • attention de l’entreprise à la moindre innovation des concurrents, et à la moindre nouvelle stratégie permettant, à la fois, de faire des économies drastiques, de limiter les dépenses et gaspillages, et de préparer les lendemains plus prometteurs, moins erratiques, cahoteux, chaotiques, et incertains • besoin des responsables d’entreprises, d’associations, d’administrations et de collectivités locales dans le court terme, d’un nombre réduit d’indicateurs cohérents leur permettant, non seulement, d’être informés très rapidement, pour réagir vite, et même anticiper les événements, mais également d’agir, soit directement, soit en contrôlant, l’action de certains membres du personnel auxquels ils auraient délégué une part de responsabilité • acquis sociaux remis en cause ; emploi précarisé ; l’économique opposé au social ; la rentabilité à l’éthique ; le quantitatif au qualitatif ; les licenciements économiques, les contrats de qualification et d’apprentissage dolosifs et rémunérateurs opposés au maintien d’un personnel expérimenté, et performant, au nom du sacro-saint profit immédiat. En effet, au nom de la crise économique et de la recherche effrénée de compétitivité et performance, un certain désarroi stratégique a fini par gagner les décideurs et à les amener à réduire la compétitivité et performance à sa seule acceptation financière et comptable, et à ignorer le potentiel humain, principal facteur de tout développement. D’où la nécessité d’une autre approche ou thématique de la compétitivité et de la performance, à savoir la compétitivité et performance auto -centrées et son principal outil, la critériologie auto –centrée. Dans cette acception, l’homme est le point de départ et d’arrivée de tout développement. Mais au-delà de ces deux thématiques, un approfondissement et décryptage de la dimension cachée de certains concepts polysémiques connexes appartenant au vocabulaire de l’entreprise et souvent sources de disputes entre chercheurs (cf. logomachie) s’avèrent indispensables, tels : l’audit/diagnostic/analyse/mesure/analyse; talent/performance/Employabilité/expérience ; qualité totale ; management humaniste, justice sociale, facteurs clés de succès, consensus négocié ; non-destruction d’emplois, organisation émancipatrice et auto -centrée de progrès (OREMAP) ; soldes intermédiaires, Tableau de bord ; productivité/rendement/rentabilité/effectivité ; leadership, flexibilité ; concertation/communication/coordination ; implantation des entreprises et développement durable, développement durable et attractivité du territoire, gouvernance territoriale et développement durable, firme responsable et parties prenantes locales ; systèmes des fonds d’éthique, investissements socialement responsables ; label de production, mobilité des entreprises et mobilité des populations, tendances de relocalisation sectorielle, trajectoires spatiales de mobilité des entreprises