Titre original :

Apports de sels nutritifs en Manche orientale : bilan 2003-2004

Mots-clés en français :
  • Phaeocystis -- Prolifération -- Manche Orientale
  • Phaeocystis -- Prolifération -- Manche Orientale

  • Écologie des rivages
  • Phytoplancton marin
  • Poussées phytoplanctoniques
  • Eau
  • Mer
  • Eau de mer
  • Eau de mer
  • Eaux pluviales
  • Eaux pluviales
  • Eaux continentales
  • Invasions biologiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Sciences naturelles
  • Identifiant : Inconnu
  • Type de mémoire : Diplôme supérieur de recherche
  • Date de soutenance : 01/01/2004

Résumé en langue originale

Depuis de nombreuses années, le fonctionnement des écosystèmes littoraux fait l'objet d'un grand nombre d'études portant notamment sur les apports en nutriments. Ceux-ci sont à l'origine des fortes biomasses phytoplanctoniques. Sur le littoral de la Manche Orientale, ceci se manifeste en particulier par la prolifération de Phaeocystis sp, microalgue de la famille des Prymnésiophycées. Parmi les sources de nutriments à l'origine de ces proliférations: l'advection des masses d'eaux Atlantiques, les fleuves et rivières du littoral et les apports atmosphériques (eaux de pluies). Cette étude s'intéresse plus particulièrement à la zone comprise entre la Baie de Sommeet le Cap Gris-Nez, échantillonnées au cours de campagnes en mer aux printemps-été 2003 et 2004. La Manche Orientale est soumise aux cycles saisonniers du phytoplancton et des sels nutritifs. Après le bloom printanier, le stock de sels nutritifs est complètement épuisé. Cependant, l'évolution spatio-temporelle des teneurs en sels nutritifs et en chlorophylle diffère entre la Somme et le nord de la zone étudiée; impliquant un fonctionnement différent de ces deux écosystèmes, notamment dans les successions phytoplanctoniques. L'évolution des teneurs en chlorophylle dépend en particulier des rapports entre l'azote total et le silicium dissous. Une étude à haute fréquence de ces rapports en relation avec les successions phytoplanctoniques permettrait, de prédire l'arrivée entre autres de Phaeocystis sp sur les côtes de la Manche Orientale. Le bilan des apports en nutriments pour la période 2003-2004 prend en compte les apports fluviaux (Somme,Authie, Canche, Liane, Wimereux et Slack) et les apports par les eaux de pluies échantillonnées à Wimereux entre avril 2003 et mai 2004 (92 évènements). Les apports fluviaux présentent des variations saisonnières, liées notamment aux débits. En été, ces apports sont très faibles et ont une influence géographique limitée. A la mêmepériode, les apports par les eaux de pluies, qui constituent une voie directe pour le milieu marin, commencentà augmenter pour atteindre leur maximum en octobre 2003. Si l'on tient compte des différents processus au niveau des estuaires, les apports atmosphériques sont du même ordre de grandeur que les apports fluviaux, et peuvent avoir des conséquences sur la production primaire en période estivale. Les évènements pluvieux récoltés à Wimereux, hormis une composante marine recyclée, sont peu influencés par les sources locales. Le mécanisme prépondérant de dépôt serait le rain-out, c'est-à-dire la fiitration par les nuages au cours de leur transport troposphérique. Les teneurs et les flux associés aux évènements pluvieux présentent une forte variabilité liée à différents facteurs, dont l'origine des masses d'air. Cette étude met donc en évidence la nécessité de tenir compte des apports atmosphériques par les eaux de pluies dans les bilans de sels nutritifs et dans la modélisation des apports. Afin d'aller plus loin dans l'analyse, il serait nécessaire de poursuivre ce type de suivi en tenant compte des retombées sèches.

  • Directeur(s) de thèse : Gentilhomme, Valérie - Flament, Pascal

AUTEUR

  • Boulart, Cédric
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