Contributions à l'économie keynésienne et postkeynésienne
- Langue : Français
- Discipline : Sciences économiques
- Identifiant : Inconnu
- Type de mémoire : Habilitation à diriger des recherches
- Date de soutenance : 01/01/2006
Résumé en langue originale
ma, les exigences en termes de revenu des salariés ne jouent qu'un rôle passif. On montre que ce cadre général permet de remettre dans une perspective unique les cinq contributions présentées. i) La discussion sur la propriété d'auto ajustement du système économique, qui est l'objet principal de la Théorie Générale de Keynes, gagne à être présentée dans ce cadre, pour faire mieux apparaître que le volume de l'emploi et le salaire réel sont déterminés sur le marché des biens et services (et non sur le marché du travail). ii) Ce cadre fait bien ressortir, ensuite, qu'il existe à proprement parler une opération de " partage du travail" lorsque l'on analyse les effets sur l'emploi d'une mesure générale et coordonnée de réduction du temps de travail. iii) Il permet encore de resituer les travaux de Harrod à l'articulation entre le court terme et le long terme. iv) Il est également approprié pour introduire, au niveau de la contrainte de débouchés, l 'hypoth èse suivant laquelle la substitution de la consommation des profits à l'accumulation du capital serait le " moteur" du régime d'accumulation dominé par la finance. v) Il permet enfin de mettre en évidence que ce sont les exigences des actionnaires qui introduisent des " rigidités" dans le mode de régulation de ce régime, rendant ce dernier instable. Le document d'HDR regroupe cinq contributions à la théorie keynésienne, remises en perspective dans une note de synthèse. On défend l'idée qu'une analyse keynésienne peut toujours être présentée (et formalisée) comme la confrontation entre deux relations fonctionnelles mettant chacune en rapport la répartition des revenus avec le volume de la production et/ou le rythme de l'accumulation. La première relation est la contrainte de demande effective. Elle fait apparaître le montant des profits qui est compatible avec l'écoulement du produit, pour un montant d'investissement donné. La seconde relation traduit les objectifs de profit des entreprises. Elle fait apparaître les exigences de profit des entreprises comme une fonction du volume de la production ou du rythme de l'accumulation. A l'intersection de ces deux relations se trouve l'équilibre de la demande effective, lequel détermine la production (ou sa croissance) en même temps que sa répartition. Dans ce sché
- Directeur(s) de thèse : Vaneecloo, Nicolas
AUTEUR
- Cordonnier, Laurent