• Langue : Français
• Discipline : Lettres et Sciences humaines
• Identifiant : Inconnu
• Type de mémoire : Habilitation à diriger des recherches
• Date de soutenance : 01/01/2005

Résumé en langue originale

découle une histoire originale de l'aménagement de certains espaces au sein desquels le territoire (en tant qu'espace institutionnel), en apparence absent ou extérieur à ces questionnements, est progressivement (ré)introduit dans la définition même de certains de ces concepts car il devient l'aire de regroupement actif et consensuel des acteurs sociaux. Vouloir analyser la "contrainte hydrologique" au regard de son inscription territoriale revient à réfléchir sur les interactions possibles entre l'eau (en tant qu'élément physique) et les dimensions identitaire, matérielle et organisationnelle du territoire. fiant au fur et à mesure que la gestion des territoires relevant des aléas climatiques et de la présence de l'eau souligne la place grandissante du besoin de " ménager" plus peut-être que d'aménager. Et si penser le risque, c'était penser le territoire dans lequel il s'insère afin d'intégrer les effets collectifs de son utilisation ? Et si la question du risque, et notamment celui d'inondation, n'était au fond que le révélateur de la difficulté à mener une politique d'aménagement où prévalent les logiques gestionnaires,les approches désegmentées de l'activité par territoire et la tyrannie du court tenne ? A ceci ajoutons une autre réflexion, si la société du risque est une société de controverses, le risque ne devrait-il pas s'inscrire dans un espace de controverse constitué de choix collectifs et partagés? Comment nier les espaces de confrontation et les lieux de conflit ? De cette lecture très schématique du rapport de la société au risque d'inondation- L'actualité du thème du risque a progressivement envahi non seulement l'espace médiatique, mais surtout la sphère sociopolitique comme l'expression d'une "modernité de notre société" (Beck, 2001) ou de sa vulnérabilité (Fabianiêt Theys (dir.), 1987). L'enjeu, selon U. Beck (2001), n'est-il pas aujourd'hui "la redistribution des risques? ". Ainsi, la problématique du risque a évolué en fonction des nouvelles interrogations et donne à penser qu'un questionnement sur sa notion, même est une nécessité, d'autant que le risque se décline. Cette évolution de la problématique, envisagé au travers de la gestion du risque d'inondation, et plus particulièrement au travers des études de cas, sélectionnées en région Nord-Pas-de-Calais contribue à une lecture historique visant à la compréhension des réactions de la société face aux risques, à ses tentatives d'aménagement, puis de "ménagement" du territoire. En effet, la problématique du risque va en se complexi