L'exploitation de l'espace et la mobilité des groupes humains au travers des assemblages lithiques à la fin du Pléistocène moyen et au début du Pléistocène supérieur : la moyenne vallée du Rhône entre Drôme et Ardèche France
- Langue : Français
- Discipline : Préhistoire
- Identifiant : Inconnu
- Type de mémoire : Habilitation à diriger des recherches
- Date de soutenance : 01/01/2003
Résumé en langue originale
des besoins des hommes dans le cadre de leursactivités (types de produits de débitage, outillages), et donc des stratégies de production employées pour y aboutir. Un developpement plus important porte sur le site de Payre,dont la fouille a débuté en 1990 et s'est achevée en 2002. Ce site, cavité éffondrée en bordure de la vallée du Rhône et datée des stades isotopiques 6 et 5, permet d'examiner en détail des types de haltes saisonnières pour la chasse d'une ou quelques espèces privilégiées, et en conséquence de préciser les types d'exploitation de l'environnement, d'occupation de l'espace et les comportements de subsistance. L'ensemble des données sur les sites de la région aboutit au final à une synthèse régionale et chronologique sur le site et son espace: approvisionnement en matières premières, chaînes opératoires de débitage et de façonnage au cours du temps, question de la variabilité des assemblages lithiques au travers de la fonction du site, con tinuité et discontinuité des occupations humaines dans un site et dans la région. Les conclusions vont vers l'hypothèse de groupes mobiles, gérant les richesses locales, tant minérales que fauniques, lors d'occupations de courte durée. L'originalité de cette zone géographique peut alors être examinée face à d'autres espaces, comme la grande plaine nord-européenne ou le sud-ouest de la France. région enclavée. Le secteur géographique de la "moyenne vallée du Rhône", entre Ardèche et Drôme, est un ensemble de plateaux et vallées bordant le vaste couloir de circulation qu'est la vallée rhodanienne. Cette région regroupe à l'heure actuelle une douzaine de sites comprenant des assemblages archéologiques attribuables à la fin du Pléistocène moyen et au début du Pléistocène supérieur (stades isotopiques 9 à 3). Les quelques restes humains découverts dans ces niveaux montrent que cette zone géographique a été intégrée au peuplement prénéandertalien et néandertalien. De nouvelles études sur ces sites, tant au niveau géologique, stratigraphique, radiométrique, palynologique et faunique, permettent de dresser un premier cadre chronologique et biostratigraphique pour le peuplement de la région. Elles aboutissent aussi à remplacer les occupations humaines dans leur cadre environnemental. L'analyse proprement dite du matériel lithique se veut être une reconnaissance-
- Directeur(s) de thèse : Tuffreau, Alain
AUTEUR
- Moncel, Marie-Hélène