• Langue : Français
• Discipline : Sciences économiques
• Identifiant : Inconnu
• Type de mémoire : Habilitation à diriger des recherches
• Date de soutenance : 01/01/1994

Résumé en langue originale

-spatiale se traduit de plus en plus dans une montée des théories institutionnelles et des méthodes empiriques qui en proviennent. -urbains grâce aux industries de nouvelles technologies et à la dispersion des services sociaux et aux entreprises et la dualisation des réseaux de villes sur la base de la localisation des firmes du "tertiaire supérieur". L'analyse de ces mouvements spatiaux a requis des progrès méthodologiques. Au niveau théorique, les modèles de localisation de Weber, Hoover et Lôsch ont dû être complétés par des théories sur l'organisation spatiale des firmes, les marchés locaux du travail et la tertiarisation de l'économie, tant du point de vue de la production, que de la distribution et des marchés. Au niveau empirique, les méthodes quantitatives classiques de l'économétrie et de l'analyse des données ont été élargies par des méthodes qualitatives telles que: les enquêtes par entretiens approfondis; les rapports sur les dynamiques institutionnelles; et les informations recueillies systématiquement auprès de témoins privilégiés. Le progrès méthodologique en analyse Depuis le milieu des années soixante, le développement spatial de l'économie occidentale a subi des transformations importantes. Au niveau mondial, la géographie du fordisme s'est traduite dans une nouvelle organisation du travail des firmes globales et multinationales, une délocalisation des secteurs de l'industrie manufacturière traditionnelle vers les Nouveaux Pays Industrialisés et une manifestation à grande échelle de flux migratoires clandestins de main d'oeuvre étrangère vers les Pays Industrialisés. Ceux-ci se sont substitués aux flux légaux organisés sous l'égide des Etats nationaux depuis le début des années cinquante. Au niveau national, les transformations spatiales adoptent plusieurs formes: le déclin irréversible des régions d'ancienne tradition industrielle, la précarisation des marchés du travail dans les régions de troisième niveau (assemblage, activités manufacturières routinières; "branch plant regions"), l'ascension de certains centres