Titre original :

Vers une modélisation du canal radio et des interférences pour l'intelligence ambiante

  • Langue : Français
  • Discipline : Sciences physiques
  • Identifiant : Inconnu
  • Type de mémoire : Habilitation à diriger des recherches
  • Date de soutenance : 01/01/2009

Résumé en langue originale

Je suis arrivé à TELECOM Lille 1 en Janvier 1998. Je venais de soutenir ma thèse en Décembre 1997 à TELECOM Bretagne. Elle portait sur l'analyse de signaux cardiologiques (les électrocardiogrammes) afin de détecter les patients à risque d'une maladie spécifique : la fibrillation auriculaire. Mon arrivée à Lille a marqué un important tournant dans mes activités puisque je me suis alors orienté vers les communications numériques. Ces nouvelles thématiques de recherche ont été developpées à TELECOM Lille 1 et, à partir de 2001, à l'IEMN au sein du groupe CSAM. J'ai rapidement été impliqué dans des projets CPER (LOMC et RPMM) dont l'objet était à des niveaux plus amonts ou plus appliqués (vers des démonstrateurs) de travailler à la conception de réseaux ad hoc haut débit associant plusieurs supports de transmission dont, en particulier, les ondes radio à 60 GHz. L'IEMN apportait une forte compétence en conception et architecture des circuits.- Ces projets nécessitaient le lien avec le LIFL, en charge de l'intergiciel de communication. Mon rôle a été de travailler sur les aspects traitement numérique du signal et communication numérique en lien avec ces deux équipes. J'ai ainsi développé deux axes de recherche principaux : le canal radio à 60 GHz et les solutions pour partager cette ressource entre les différents utilisateurs. Plus précisément, depuis cette époque, mes travaux portent sur deux aspects essentiels : l'étude du canal radio : la bande des 60 GHz était alors peu connue et il était nécessaire de caractériser le canal et de le modéliser.- l'étude du partage des ressources : l'un des soucis de l'équipe était la simplicité des émetteurs récepteurs ; les difficultés matérielles à 60 GHz (en particulier le bruit de phase) nous ont poussé dans un premier temps à considérer des transmissions de type mono-porteuse où l'accès multiple était assuré par un DS-CDMA puis la transmission d'impulsions de très courtes durées (inférieures à la nanoseconde). Depuis 2006, les thématiques étudiées évoluent vers deux problématiques : les transmissions très haut débit (10 Gbits/s) sur des liens radio très courts et les réseaux de capteurs. Les contraintes de très haut débit d'un côté et d'ultra faible consommation de l'autre nécessitent la mise en œuvre de plusieurs solutions de communication, la bande millimétrique permettant à la fois d'offrir de larges bandes disponibles pour le très haut débit et des solutions très faible consommation et miniature pour les réseaux de capteurs. Pour rester en adéquation avec les recherches du groupe, je travaille actuellement à de nouvelles approches de modélisation (canal, interférences) basés sur des processus α-stables qui permettent de généraliser les distributions gaussiennes en apportant une meilleure représentation des évènements présentant une grande variabilité. Plusieurs idées ont été et restent des conditions majeures de mon activité de recherche : renforcer la compétence traitement numérique du signal au sein du groupe CSAM, m'appuyer sur l'expertise en conception de circuit du groupe, collaborer sur le thème des communications numériques au sein de l'Université de Lille 1 et de l'Institut TELECOM. Je dois ainsi trouver un juste équilibre entre les applications pertinentes pour les matériels développés au sein du groupe et les aspects plus fondamentaux, nécessaires pour développer une compétence stable en communications numériques.

  • Directeur(s) de thèse : Rolland, Paul-Alain

AUTEUR

  • Clavier, Laurent
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