Apports de la modélisation dans l'étude de la sédimentation marine récente
- Dunes sous-marines
- Dynamique sédimentaire
- Dunes sous-marines
- Dynamique sédimentaire
- Sédiments marins
- Modèles en géologie
- Acoustique sous-marine
- Littoraux
- Plateau continental
- Fonds marins
- Structures sédimentaires
- Cartographie géologique
- Langue : Français
- Discipline : Sciences Naturelles
- Identifiant : Inconnu
- Type de mémoire : Habilitation à diriger des recherches
- Date de soutenance : 01/01/2004
Résumé en langue originale
La sédimentologie marine a bénéficié de la diversification des techniques d'acquisition à la mer et d'un accroissement des interactions avec l'océanographie physique et l'acoustique. Parmi les progrès, le passage des cartes sédimentaires à la modélisation des sédiments se heurte à des problèmes spécifiques aux sciences de la terre tels que la diversité des données de terrain, les échelles de représentation, les incertitudes sur la datation des événements et le manque de normalisation. A partir des travaux que nous avons menés ces dernières années et d'exemples de la littérature, nous tentons d'apporter quelques éclairages sur l'interface : sédimentologie descriptive - modélisation numérique. La prise en compte des sédiments dans les modèles de géoacoustique ou de transport sédimeritaire omettent le plus souvent la multiplicité des processus de mise en place et la complexité des sédiments marins. Même si ces modèles ont donné de bons résultats dans les environnements où ils ont été validés, l'erreur est souvent de les globaliser c'est à dire de les utiliser dans des domaines ou environnements pour lesquels ils n'avaient pas été conçus. Nous cherchons à expliciter les.méthodes de réalisation de modèles sédimentaires les plus proches possibles de ceux nécessaires aux sciences connexes. Etant donné la complexité des phénomènes mis en jeu, notre propos se limite à la couche sédimentaire superficielle, de la surface jusqu'à une profondeur de quelques décamètres. Le présent travail se trouve ainsi centré sur une unité 3D peu épaisse allant des petit-fonds au domaine océanique. La modélisation sédimentaire proposée, repose sur une typologie des faciès et structures sédimentaires, et sur le couplage des observations in-situ avec les processus de mise en place ou de remise en mouvement. Elle se situe en amont des modèles de dynamique sédimentaire et géoacoustique présentés dans le mémoire, mais aussi de géotechnique et de biologie marine. Elle est désormais possible grâce aux progrès technologiques qui offrent une somme croissante de caractéristiques du fond marin mais repose également sur les observations sédimentaires accumulées depuis plusieurs siècles. La modélisation sédimentaire est une synthèse de ce qui était jusqu'alors diffusé sous forme de cartes. Elle est le meilleur outil pédagogique de visualisation et de compréhension de la nature et de la variabilité tri-dimentionnelle des fonds marins. En remontant aux travaux fondateurs de la sédimentologie, en analysant les cartes et méthodes mises en œuvre de par le monde, en étendant nos études des petits aux grands fonds, et en analysant les modèles utilisés en dynamique sédimentaire et géoacoustique, nos travaux tentent de définir un modèle sédimentaire unique pour tous les utilisateurs de données du fond-marin. Ce mémoire est la synthèse des travaux menés par le laboratoire de sédimentologie du SHOM en collaboration avec les universités de Lille, Bordeaux, Caen, Orsay, Toulouse, La Rochelle, ..., l'IFREMER, le BRGM, l'ENSIETA et l'INTECHMER; dont les thèses de Dugelay (1997), Maroni (1997), Unterseh (1999), sur la caractérisation sédimentologique et acoustique des fonds ; les thèses de Mallet (1998), Ehrhold (1999), Le Bot (2001), Idier (2002), Garnaud (2003), Bellec (2003), Weber (2004), sur la sédimentologie des petits fonds et de Dennielou (1997), Boehlert (1998), Zàragosi (2061), sur la sédimentologie des grands fonds.
- Directeur(s) de thèse : Chamley, Hervé
AUTEUR
- Garlan, Thierry