Titre original :

De la microbiologie dans la compréhension des phénomènes de corrosion microbienne : un exemple : étude de l'inter-influence entre la flore sulfurogène et la protection cathodique

Mots-clés en français :
  • Corrosion bactérienne
  • Thiobactériales
  • Acier au carbone -- Corrosion
  • Biofilms
  • Corrosion par l'eau de mer
  • Acier -- Protection cathodique

  • Langue : Français
  • Discipline : Sciences naturelles. Biologie
  • Identifiant : Inconnu
  • Type de mémoire : Habilitation à diriger des recherches
  • Date de soutenance : 01/01/2005

Résumé en langue originale

Les enjeux scientifiques et économiques (4% du PNB) de la biocorrosion sont considérables. La biocorrosion ou la corrosion bactérienne rassemble tous les phénomènes de corrosion où les bactéries agissent directement, ou par l'intermédiaire de leur métabolisme, en créant les conditions favorables à son établissement. Il apparaît clairement que la corrosion microbienne est un domaine multidisciplinaire par excellence. Deux mondes scientifiques très différents : la science des matériaux et celle du vivant, doivent travailler de concert pour élucider des mécanismes complexes. Ce travail a pour objectif de répondre à deux questions : quel est le rôle des microbiologistes dans la compréhension des phénomènes de corrosion microbienne ? Comment la microbiologie peut-elle contribuer à mieux appréhender les mécanismes de la corrosion dans lesquels le vivant joue un rôle déterminant ? Après avoir exposé les données générales sur les micro-organismes incriminés dans ces phénomènes (Bactéries Sulfato et Thiosulfato Réductrices) ainsi que les principaux mécanismes de la biocorrosion des aciers au carbone en eau de mer, nous avons développé l'étude de l'inter-influence entre la flore sulfurogène et la protection cathodique en eau de mer pour illustrer l'étroite collaboration nécessaire entre la microbiologie et corrosion. Les résultats obtenus répondent aux interrogations posées par des industriels portuaires et montrent que la colonisation par la flore sulfurogène d'un coupon immergé en eau de mer sans protection cathodique est globalement deux fois moins rapide que sur un échantillon protégé cathodiquement, mais atteint, après un mois, infine des valeurs identiques, et que la protection cathodique limiterait le pouvoir corrosif de la flore sulfurogène marine anaérobie. Pour expliquer ce dernier résultat, des hypothèses d'inhibition de certaines capacités enzymatiques microbiennes sont, plus particulièrement développées.

  • Directeur(s) de thèse : Traisnel, Michel

AUTEUR

  • Dupont-Morral, Isabelle
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