Titre original :

Attitude des médecins généralistes des Hauts-de-France face à une demande de prescription médicamenteuse pour un trouble du sommeil

Mots-clés en français :
  • Insomnie
  • insomnie chronique
  • hypnotiques
  • sédatifs
  • thérapies alternatives
  • homéopathie
  • médecine générale

  • Troubles du sommeil
  • Insomnie
  • Prescription médicamenteuse
  • Hypnotiques
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Hypnotiques et sédatifs
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM544
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/12/2020

Résumé en langue originale

CONTEXTE: Le temps de sommeil en France se raccourcit, avec une proportion de patients dormant moins de six heures qui ne cesse d'augmenter. L'insomnie primaire reste la principale cause de trouble du sommeil en France, et sa prise en charge en médecine générale reste un défi de par la nature subjective des plaintes. L'objectif principal de cette étude était de réaliser un état des lieux des pratiques des médecins généralistes face à une demande de prescription médicamenteuse pour un trouble du sommeil. Les objectifs secondaires étaient d'explorer les facteurs influençant leur choix de prescription. METHODE: étude observationnelle transversale quantitative par questionnaire en ligne anonymisé. Les critères d'inclusion étaient: être installé comme médecin généraliste, exercer dans les Hauts-de-France. Les analyses statistiques sont réalisées sur la plateforme BiostaTGV en utilisant un test du Chi² pour les variables qualitatives indépendantes avec un seuil de significativité à 5%. RESULTATS: il y a eu 294 réponses exploitées. Parmi les participants il y avait deux fois plus d'hommes que de femmes. L'âge des participants était majoritairement situé entre 56 et 65 ans. 74,8% des participants ont préféré choisir une thérapie alternative et 25,2% ont choisi plutôt un traitement médicamenteux lors d'une demande de prescription d'un traitement médicamenteux. Les participants ayant opté pour un traitement médicamenteux ont privilégié la phytothérapie, la mélatonine et l'homéopathie. Concernant les résultats secondaires, les facteurs influençant le choix d'une thérapeutique les plus importants pour les participants sont les mêmes dans les deux groupes. Les femmes prescrivent plus volontiers de l'homéopathie, se sont pus formées à des thérapies alternatives, et proposent plus souvent des thérapies non médicamenteuses que les hommes. CONCLUSION: Le nombre de réponses au questionnaire permettait des analyses avec un niveau de robustesse satisfaisant. Le nombre de femmes ayant participé ne reflète pas la démographie médicale actuelle. Les praticiens préfèrent éviter autant que possible les prescriptions d'hypnotiques ou de benzodiazépines, leurs effets indésirables semblent être un élément important de leur réflexion. On peut se poser la question d'une utilisation de l'homéopathie ou de la phytothérapie comme placebos impurs. Des guidelines pour engager une déprescription des benzodiazépines en médecine générale sont proposés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Marc

AUTEUR

  • Mordacq, Pierre
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