Titre original :

Etat de connaissance et d’utilisation des moyens de prévention des agressions des médecins généralistes du littoral dunkerquois

Mots-clés en français :
  • insécurité
  • médecin généraliste
  • prévention

  • Médecins généralistes
  • Médecins généralistes
  • Relations médecin-patient
  • Violence -- Prévention
  • Violence au travail
  • Enquêtes et questionnaires
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM525
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/11/2020

Résumé en langue originale

Introduction : L’insécurité des médecins est une préoccupation du CNOM depuis le début des années 2000. L’année 2018 était marquée par une nouvelle augmentation des déclarations d’incidents (1 126). Quelques agressions physiques avaient été relayées par la presse à Dunkerque en 2017 mettant ainsi en lumière ce phénomène. Le CNOM a mis en place des moyens de prévention notamment des supports de sensibilisation, une fiche de signalement, des référents de sécurité, un numéro d’écoute. L’objectif était d’estimer la proportion de MG installés sur le littoral dunkerquois ayant connaissance et utilisant les mesures mis à disposition pour leur sécurité professionnelle. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive transversale. Elle concernait tous les MG libéraux installés sur le littoral dunkerquois au moment de l’étude, menée du 7 octobre 2019 au 31 décembre 2019, à partir d’un auto-questionnaire. Le critère de jugement principal était la connaissance des moyens de prévention. Résultats : 117 sur 153 MG ont répondu au questionnaire de l’enquête soit un taux de réponses de 76,47 %. 78 MG (66,7%) ne connaissaient pas la fiche de signalement. 68 d’entre eux (87,2%) pensaient l’utiliser en cas d’agression. 11 MG sur 39 l’ont déjà utilisé (28,2%). 114 MG (97,4%) ne connaissaient pas le guide de sécurité des professionnels de santé. 87 MG (74,4%) n’avaient jamais vu l’affiche relation patient-médecin. L’affiche était visible dans le cabinet de 9 MG sur les 30 l’ayant déjà vu. 96 MG (82%) ne connaissaient pas l’existence d’un référent de sécurité au CDOM. 84 d’entre eux (87,5%) pensaient le solliciter en cas de besoin. 4 MG sur 21 l’ont déjà contacté (19%). 100 MG (85,5%) ne connaissaient pas le numéro d’écoute. 81 d’entre eux (81%) pensaient l’utiliser en cas d’agression. Aucun MG sur les 17 le connaissant ne l’a utilisé pour une raison diverse. Conclusion : Les déclarations des agressions des MG sont en constante augmentation. Sur le littoral dunkerquois, très peu connaissent les moyens de prévention mis en place par les instances. Toutefois la plupart pense les utiliser après avoir eu connaissance de ces moyens. Il apparait primordial de renforcer la sensibilisation des MG aux questions de sécurité en proposant éventuellement des formations dès le troisième cycle des études médicales.

  • Directeur(s) de thèse : Berkhout, Christophe

AUTEUR

  • Moindjie, Abdoul
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