Titre original :

Analyse translationnelle d’une cohorte de cancer du sein de novo oligométastatique

Mots-clés en français :
  • cancer du sein de novo oligométastatique
  • TILs
  • IHC multiplex multispectrale

  • Sein -- Cancer
  • Métastases
  • Survie (médecine)
  • Tumeurs du sein
  • Métastase tumorale
  • Études de cohortes
  • Évolution de la maladie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2020LILUM351
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/09/2020

Résumé en langue originale

Contexte Le cancer du sein de novo oligométastatique (OM), défini par la présence de ≤ 5 lésions métastatiques au diagnostic, est une présentation rare de la maladie. Peu d’études se sont intéressées à cette présentation clinique et leurs résultats sont biaisés par une sélection des patientes et une définition variable de la maladie OM. Le système immunitaire pourrait jouer un rôle dans la présentation et le devenir de ces patientes. Méthodes Cette étude rétrospective a inclus 115 patientes présentant un cancer du sein de novo OM et 117 patientes de novo polymétastatique (PM) traitées entre 2000 et 2016 au Centre Oscar Lambret et à l’Institut Jules Bordet. Les caractéristiques d’intérêt au diagnostic ainsi que les stratégies thérapeutiques et les données de survie ont été collectées. L’infiltrat immun des tumeurs primitives de novo OM a été évalué par quantification des TILs (Tumor-Infiltrating Lymphocytes, n=54/115) et caractérisé par immunohistochimie multiplex multispectrale (IHCm, n=31/115) permettant l’identification des lymphocytes T CD4+, CD8+ et FoxP3+, B CD20+ et des macrophages CD68+. Résultats Les patientes de novo OM ont une meilleure survie sans progression et globale, respectivement 23.9 et 54.9 mois, par rapport aux patientes de novo PM. Leur présentation se différencie principalement par des taux plus faibles de LDH et CA 15-3 ainsi que par une infiltration moins importante de différents sites métastatiques. Les tumeurs primitives de novo OM ont une infiltration médiane par des TILs de 5%, avec 50% des tumeurs sans aucune infiltration. L’analyse par IHCm montre une infiltration possible par tous les sous-types de cellules immunes, avec une prédominance pour les lymphocytes T CD4+/CD8+ et les macrophages CD68+ (médianes de 8, 4 et 5% respectivement). Seuls les lymphocytes T CD8+ et FoxP3+ sont associés à une meilleure survie en analyse univariée, tandis que les lymphocytes B CD20+ intra-tumoraux sont corrélés à une moins bonne SSP. En analyse multivariée, un grade 3 est associé à une moins bonne survie tandis que la chirurgie mammaire et l’utilisation de polychimiothérapie sont associés à une meilleure survie. Conclusion Notre travail suggère que le cancer du sein de novo OM est une entité particulière au pronostic plus favorable. Il souligne l’importance d’une stratégie thérapeutique plus « agressive » chez les patientes en état de le supporter. La composition de l’infiltrat lymphocytaire semble jouer un rôle dans le devenir de ces patientes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Buisseret, Laurence

AUTEUR

  • Chrétien, Sebastian
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