Titre original :

Évaluation du lien entre la dose-intensité relative du Folfirinox et le contrôle de la maladie dans l’adénocarcinome pancréatique avancé

Mots-clés en français :
  • Adénocarcinome pancréatique (AP) avancé
  • Folfirinox
  • contrôle de la maladie (CM)
  • réponse objective (RO)
  • dose-intensité relative (RDI)

  • Adénocarcinome
  • Pancréas
  • Adénocarcinome
  • Tumeurs du pancréas
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2020LILUM325
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/09/2020

Résumé en langue originale

INTRODUCTION La majorité des patients (pts) atteints d’un AP avancé traités par FOLFIRINOX présentent des toxicités requérant des réductions de dose. Lee et al. ont décrit une association entre la réduction de RDI et un moindre CM chez des pts coréens (Lee, EJC, 2017). Notre objectif était de valider ces résultats chez des pts européens. MÉTHODE Nous avons inclus des pts atteints d’un AP avancé traités par au moins 3 cycles de FOLFIRINOX, avec au moins 1 évaluation par imagerie, entre 2011 et 2018 dans 6 centres français. Les imageries étaient relues de manière centralisée selon les critères RECIST 1.1. Nous avons calculé la RDI avant 1re réévaluation pour chaque molécule du FOLFIRINOX (5-fluorouracil bolus, 5FUb; 5-fluorouracil infusion, 5FUiv; irinotécan; oxaliplatine), ainsi que pour le protocole combinée (cRDI) en utilisant le modèle modifié de Hryniuk (http://www.rdicalc.com). L’association entre RDI et CM à la 1re réévaluation a été évaluée par des modèles de régression logistique multivariée, contrôlés sur des facteurs cliniques, le nombre de cycles avant réévaluation et le centre. L’aire sous la courbe (AUC) de la courbe ROC (receiver operating characteristic) a été utilisée pour évaluer la capacité discriminante des modèles avec ou sans RDI. Une approche similaire a été menée pour la RO. RÉSULTATS Nous avons inclus 243 pts: 65 avec un AP localement avancé et 178 avec un AP métastatique. Les RDI médianes étaient respectivement de 75%, 85%, 81% et 79% pour le 5FUb, le 5FUiv, l’oxaliplatine et l’irinotécan. La cRDI médiane était de 80%. À la 1re réévaluation, 49 pts présentaient une RO (20%) et 131 présentaient un CM (74%). La SSP à 1 an et la SG à 1 an étaient respectivement de 36% et 55%. Nous avons confirmé que le performance status (1 vs 0) et la présence de métastases hépatiques étaient significativement associés avec un moindre CM. Aucune RDI n’a été retrouvée associée significativement avec le CM (p=0.80, p=0.96, p=0.55, p=0.97, p=0.58, pour respectivement le 5FUb, le 5FUiv, l’irinotécan, l’oxaliplatine, et la cRDI). L’intégration des RDI au modèle n’a pas amélioré sa capacité à prédire le CM: AUC=0.79 (IC95%, 0.73–0.85) avec RDI vs AUC=0.78 (IC95%, 0.72–0.85) sans RDI. Des résultats similaires ont été obtenus pour la RO. CONCLUSION Aucune association n’a été retrouvée entre la RDI de chaque molécule du FOLFIRINOX ou la cRDI avec le CM, ou la RO. Des données pharmacologiques complémentaires pourraient aider à comprendre ce résultat.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Turpin, Anthony

AUTEUR

  • Vary, Antonin
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