Titre original :

Intérêt de l’utilisation du laser en prophylaxie des mucites chimio-induites en hématopédiatrie

Mots-clés en français :
  • Laser
  • mucite
  • chimiothérapie
  • pédiatrie
  • hématologie

  • Hémopathies malignes
  • Hémopathies malignes
  • Mucite
  • Lasers en médecine
  • Tumeurs hématologiques
  • Tumeurs hématologiques
  • Antinéoplasiques
  • Stomatite
  • Stomatite
  • Photothérapie de faible intensité
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2020LILUM517
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/11/2020

Résumé en langue originale

Introduction : La mucite orale est l’une des complications les plus fréquentes et invalidantes de la chimiothérapie, chez l’adulte comme chez l’enfant. Elle est source de douleur, d’infections, de difficultés d’alimentation. Elle peut impacter le bon déroulement des traitements. L’utilisation du laser-basse-intensité (LLLT) est bénéfique dans le traitement de la mucite, mais son utilisation en prophylaxie est plus controversée. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact de la LLLT en prévention des mucites en hématopédiatrie. Matériel et Méthodes : Cette étude monocentrique, rétrospective, avant/après a été menée sur des patients traités dans le service d’hématopédiatrie du CHU de Lille entre février 2018 et avril 2020. Ont été inclus tous les patients ayant reçu sur cette période un traitement hautement mucitogène soit une chimiothérapie pour le traitement d’un lymphome non –hodgkinien ou un conditionnement myéloablatif dans le cadre d’une allogreffe de moelle osseuse pour une pathologie maligne ou bénigne. Deux groupes de patients ont été comparés en fonction de l’utilisation (groupe LLT) ou non (groupe non LLT) du laser en prophylaxie. Le critère de jugement principal était la durée d’antalgiques reçus en lien avec la mucite. Les critères secondaires comprenaient la survenue de la mucite et son délai de survenue, la durée et le stade OMS de la mucite, le palier maximal d’antalgiques reçus, la survenue d’une neutropénie fébrile et sa durée, l’impact nutritionnel. Résultats : Cent onze cures de chimiothérapie ont été réalisées chez 50 patients répartis en 2 groupes (LLLT, non-LLLT). La durée d’antalgiques reçus en lien avec la mucite n’était pas significativement différente entre les 2 groupes. La durée en jours de la mucite était significativement plus courte dans le groupe LLLT (14 [10,0 ;14,5] vs 10 [7,0 ; 13,00], p = 0,036). La survenue de la mucite, son délai, le stade OMS et le palier antalgique maximal n’étaient pas significativement différents entre les groupes. La durée de nutrition parentérale était plus longue dans le groupe non LLLT (p=0,041). Il n’y avait pas d’impact sur la neutropénie fébrile. Conclusion : La LLLT est efficace en prophylaxie de la mucite orale en hématopédiatrie sur la durée de la mucite, nous recommandons donc son utilisation en pédiatrie, d’autant qu’elle n’est pas pourvoyeuse d’effets indésirables. Néanmoins, d’autres études sur de plus larges effectifs, si possible prospectives seraient nécessaires pour démontrer l’efficacité de la LLLT sur la diminution de la douleur. Celles-ci pourraient également permettre de définir une fréquence d’utilisation optimale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gonzales, Fanny

AUTEUR

  • Lucot, Anne-Charlotte
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