Titre original :

Étiologies rares de déficits hypophysaires : à propos d’une cohorte rétrospective lilloise de 56 patients

Mots-clés en français :
  • Hypophyse
  • déficit
  • arrêt cardiorespiratoire
  • accident vasculaire cérébral

  • Arrêt cardiaque
  • Maladies cérébrovasculaires
  • Hypophyse
  • Hypophyse
  • Hypopituitarisme
  • Hypopituitarisme
  • Arrêt cardiaque
  • Accident vasculaire cérébral
  • Maladies de l'hypophyse
  • Maladies de l'hypophyse
  • Hypopituitarisme
  • Hypopituitarisme
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2020LILUM515
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/11/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Les déficits hypophysaires sont des affections bien connues de l’endocrinologue. S’il existe des causes évidentes telles que les tumeurs intra-sellaires et leur traitement ou les hypophysites, nous voyons émerger depuis quelques années des déficits hypophysaire au décours d’agressions cérébrales telles que les traumatismes crâniens, les hémorragies méningées et plus récemment les arrêts cardio-respiratoires ou les accidents vasculaires cérébraux. Peu de données sont disponibles dans la littérature concernant les déficits hypophysaire survenant après ces deux dernières affections. Le but de notre travail était de décrire la fréquence de ces déficits au décours d’un arrêt cardio-respiratoire ou d’un accident vasculaire cérébral, de déterminer quelle proportion était substituée et de dégager d’éventuels facteurs prédictifs. Matériel et méthode : Nous avons recueilli de façon rétrospective le bilan hypothalamo-hypophysaire de 19 patients adressés après arrêt cardiorespiratoire et de 37 patients adressés après accident vasculaire cérébral ischémique ou hémorragique, entre 2010 et 2020. Objectif principal : décrire la fréquence des déficits hypophysaires après arrêt cardiorespiratoire ou accident vasculaire cérébral. Objectifs secondaires : déterminer la proportion de ces déficits ayant nécessité une supplémentation et dégager des facteurs prédictifs de survenue de déficits hypophysaires après arrêt cardiorespiratoire ou accident vasculaire cérébral. Résultats : 52,6% des patients du groupe anoxique présentaient un déficit hypophysaire, isolé dans 36,8% des cas et multiples dans 15,8% des cas. Par ordre de fréquence, les déficits corticotrope, somatotrope, thyréotrope et gonadotrope représentaient respectivement 36,8%, 15,8%, 10,5% et 5,25% des cas. 64,8% des patients du groupe AVC présentaient un déficit hypophysaire, isolé dans 43,2% des cas et multiples dans 21,6% des cas. Par ordre de fréquence, les déficits corticotrope, somatotrope, thyréotrope et gonadotrope représentaient respectivement 43,2%, 27%, 18,9% et 2,7% des cas. Aucun facteur prédictif de survenue de déficit hypophysaire après arrêt cardio-respiratoire ou accident vasculaire cérébral n’était identifié dans notre cohorte. Conclusion : les déficits hypophysaires après arrêt cardiorespiratoire ou accident vasculaire cérébral sont une réalité. Les modalités d’évaluation restent encore à définir afin de ne pas surdiagnostiquer ces déficits tout en supplémentant ceux qui nécessitent de l’être. Il conviendrait de réaliser des études prospectives de plus grande ampleur afin de confirmer ces résultats et d’identifier des facteurs prédictifs de survenue.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cortet-Rudelli, Christine

AUTEUR

  • Braconnier, Lucie
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