La prise en charge des enfants à risque d'obésité par les médecins généralistes du Nord depuis l'instauration de la consultation suivi de l'obésité : étude observationnelle descriptive
- Obésité pédiatrique
- santé de l’enfant
- médecine préventive
- médecins généralistes
- Obésité
- Obésité
- Enfants obèses
- Consultation médicale
- Médecins généralistes
- Obésité pédiatrique
- Consultation médicale
- Prise en charge de la maladie
- Médecins généralistes
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2020LILUM513
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 12/11/2020
Résumé en langue originale
Contexte : L’obésité infantile est une problématique complexe dans laquelle les médecins généralistes jouent un rôle central. La Consultation Suivi de l’Obésité (CSO), instaurée afin de revaloriser les médecins, a été peu étudiée. Notre objectif est d’évaluer sa place dans la prise en charge des enfants à risque d’obésité et son impact sur leur dépistage. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive, transversale de type quantitative, portant sur les médecins généralistes libéraux du Nord. 400 médecins généralistes ont été tiré au sort dans l’annuaire LesPagesJaunes. Un auto-questionnaire, envoyé par mail, abordait différents éléments de la prise en charge des enfants à risque d’obésité ainsi que le ressenti des médecins et les freins qu’ils rencontraient. Résultats : 147 médecins ont accepté de participer avec un taux de réponse de 59%. 74.7% des répondants n’utilisent pas la CSO et 72.4% ne se considèrent pas encouragés par celle-ci à dépister les enfants à risque. On trouve une corrélation possible entre utilisation de la CSO et l’âge (p = 0.001), le fait d’être MSU (p = 0.022), le suivi réalisé par le médecin lui-même (p = 0.044), le suivi des recommandations de dépistage (p = 0.001), l’utilisation d’un logiciel informatique d’aide au dépistage (p = 0.004) et l’orientation vers le programme MRTC (p = 0.036). 44.8% des médecins suivent les recommandations de dépistage. Ils utilisent majoritairement le carnet de santé (86.8%). Ils sont plus à l’aise sur le dépistage (82.8%) que sur le suivi (66.1%) et 59.8% des médecins réalisent eux même le suivi. Lorsqu’ils en ont connaissance, les médecins utilisent beaucoup l’EM (93.8%), la diététicienne (89.5%), la prescription d’activité physique (79.2%) et d’APA (79.6%), les certificats d’inaptitude partielle (47.4%) et la kinésithérapie (76.2%). L’accompagnement psychologique est peu pris en compte. Les freins rencontrés sont le sentiment de solitude, le manque d’investissement, la situation financière des parents, et le manque de temps. Conclusion : La CSO est peu utilisée par les médecins généralistes du Nord et les encourage peu à dépister les enfants à risque d’obésité.
Résumé traduit
...
- Directeur(s) de thèse : Delberghe, Dany
AUTEUR
- Harel, Laétitia