Titre original :

Lien entre la prise de poids pendant la grossesse et l’obésité infantile : revue systématique de la littérature

Mots-clés en français :
  • Prise de poids pendant la grossesse
  • obésité infantile

  • Prise de poids
  • Femmes enceintes
  • Enfants obèses
  • Obésité
  • Prise de poids pendant la grossesse
  • Femmes enceintes
  • Obésité pédiatrique
  • Facteurs de risque
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM512
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/11/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’obésité infantile touche la majorité des pays du monde indépendamment du niveau socio-économique. En 2016, l’OMS a réalisé un vaste plan pour maîtriser ce fléau. Parmi plusieurs axes de travail, l’obésité maternelle et le poids excessif pendant la grossesse ont été évoqués comme facteurs de risque. Notre travail consistait à documenter le lien entre prise de poids pendant la grossesse (PPG) et obésité infantile (OI). Méthode : Une revue systématique de la littérature a été réalisée. Un total de sept bases de données ont été étudiées en double aveugle par deux investigateurs indépendants en utilisant les mots-clés suivants : « gestational weight gain » ; « weight gain during pregnancy » ; « obesity » ; « childhood ». Les études concernant les enfants âgés de 2 à 6 ans, publiées entre janvier 2014 et juillet 2020, ont été incluses. Cette étude a été guidée par les critères de la grille PRISMA. Résultats : Treize articles ont été sélectionnés pour la revue systématique. Un lien entre PPG et OI a été retrouvé dans onze articles. La PPG excessive durant le premier et le troisième trimestre gestationnel aurait un impact plus important sur le poids infantile indépendamment des données pondérales habituelles de la mère. Le risque attribuable de la PPG excessive sur l’OI des enfants de 2 à 6 ans reste cependant mineur en comparaison avec l’IMC maternel de base. Conclusion : On retrouve globalement un lien entre PPG excessive et OI entre 2 et 6 ans. Ces résultats s’expliquent en partie par des mécanismes physiopathologiques propres. Néanmoins, ils restent à nuancer selon diverses données politiques, socio-économiques et culturelles. Une méta-analyse devrait être envisagée pour compléter cette étude sur le plan statistique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Messaadi, Nassir

AUTEUR

  • Hocini, Rafik
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