Titre original :

Analyse des représentations des médecins généralistes sur leur activité physique au travail dans le Nord et le Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Activité physique
  • médecins généralistes
  • représentation
  • journée de travail
  • santé publique

  • Exercices physiques
  • Médecins généralistes
  • Médecins généralistes
  • Hygiène du travail
  • Exercice physique
  • Sports
  • Médecins généralistes
  • Santé au travail
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM510
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/11/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Selon l’OMS, la sédentarité et le manque d’activité physique sont le quatrième facteur de risque de décès dans le monde. En ce qui concerne l’activité physique quotidienne des médecins généralistes libéraux, elle consiste à effectuer la majeure partie de la journée des aller-venues dans le cabinet et des déplacements en visites. Objectif : Analyser les représentations qu’ont les médecins généralistes de leur activité physique pendant leurs journées de travail. Méthode : Recherche qualitative réalisée par entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins généralistes installés dans le Nord-Pas-De-Calais jusqu’à suffisance des données. Après retranscription puis codage avec triangulation, une analyse thématique a été réalisée à l’aide du logiciel NVivo QSR 11®. Résultats : La majorité des médecins généralistes libéraux ont une activité physique au travail peu importante voire sédentaire. Certains se trouvent actifs au travail grâce aux aller-venues dans le cabinet et aux visites. Afin de garder une activité physique durant leur journée de travail, beaucoup jugeaient indispensable le fait de pratiquer des visites à domicile. En terme de pratique sportive, ils s’accordaient à dire qu’il y avait une grande variabilité entre les médecins. Des généralistes voyaient un écart entre les générations avec les médecins plus jeunes qui accordaient plus de temps pour faire du sport et qui privilégiaient une meilleure qualité de vie. La pénibilité de leur travail était liée à une surcharge de travail, au harcèlement administratif, à un stress quotidien et aux gardes plutôt qu’à une pénibilité physique. Pour préserver leur santé physique, ils changeaient leurs habitudes de travail et achetaient du matériel plus performant. Ils aménageaient également leurs emplois du temps, les gardes et limitaient leur nombre de patients pour se consacrer à leur vie personnelle et à une pratique sportive régulière. Ils avaient conscience qu’ils étaient placés au coeur du système de soins premiers et qu’ils avaient un rôle majeur dans la promotion de l’activité physique et dans l’application des recommandations. Beaucoup de médecins se déclaraient en bonne santé mais considéraient la santé de leur confères comme médiocre. Ils n’avaient pour la plupart pas de médecin traitant et se soignaient eux-mêmes. C’est également une profession exposée à des risques de burn-out et certains évoquaient l’absence d’une médecine de travail pouvant prévenir tous ces risques. Conclusion : La majorité des médecins généralistes du Nord-Pas-De-Calais considèrent leur activité physique au travail comme faible. La pénibilité liée à leur travail est plutôt administrative et psychologique que physique. Cependant, ils tentent de changer leurs habitudes de travail en se consacrant à plus d’activité physique au travail et en dehors du travail. Les médecins généralistes ne se sentent pas forcément bien soignés et évoquent la nécessité d’une médecine du travail, garde-fou nécessaire pour veiller à la fois à leur santé physique et psychologique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Calafiore, Matthieu

AUTEUR

  • Vanlierde, Édouard
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