• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2020LILUM181
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 11/06/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Le suicide est la deuxième cause de mortalité après les accidents de la voie publique chez les 15-24 ans (16 % de la part des décès). Face à ce constat alarmant il semble primordial d’avoir, en tant que médecin généraliste, à notre disposition des outils validés tel que le B.I.T.S test. Il s’agit d’un outil d’aide au repérage d’un mal être chez les adolescents. Cette étude a pour objectif de déterminer l’utilisation effective d’un test de dépistage après une courte sensibilisation, ainsi que d’évaluer les limites mais aussi d’éventuels points positifs/ négatifs à son utilisation dans la pratique quotidienne. Méthode : Enquête prospective, déclarative auprès de 37 médecins généralistes exerçant dans le Douaisis menée de juillet à novembre 2019. Résultats : Le taux de participation a été de 18%. La majorité des praticiens interrogés s’accordent sur le fait qu’il s’agisse d’un outil simple, maniable, rapide, court et synthétique. Il permet le dépistage d’autres troubles pour 38 % des médecins interrogés. 35 % des praticiens interrogés ne voient aucun point négatif à son utilisation. Le principal obstacle soulevé quant à son utilisation est la présence parentale. Sur les 37 médecins sensibilisés, 85 % (N=32) exprimaient le désir futur de l’utiliser au cours d’une consultation et 80 % déclaraient avoir modifier leur comportement face au dépistage des idées/ actes suicidaires chez les adolescents. Conclusion : Le médecin généraliste ne doit pas hésiter à discuter du suicide. Le B.I.T.S semble être la porte d’entrée idéale face à un adolescent en consultation. Grâce à des questions simples il se glisse facilement au sein de l’interrogatoire permettant de mettre à l’aise autant l’adolescent que le praticien.

Résumé traduit

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