Titre original :

Vaccination anti papillomavirus humain en Guadeloupe : état des lieux de la proposition vaccinale chez les médecins

Mots-clés en français :
  • Papillomavirus humain
  • vaccination anti HPV
  • couverture vaccinale
  • cancer du col utérin
  • Guadeloupe
  • proposition vaccinale
  • ressenti
  • réticences
  • médecins
  • étude qualitative

  • Papillomavirus humains
  • Infections à Papillomavirus
  • Col de l'utérus
  • Vaccination
  • Vaccin antipapillomavirus
  • Papillomaviridae
  • Infections à papillomavirus
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Vaccination
  • Vaccins contre les papillomavirus
  • Couverture vaccinale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM481
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/10/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Les vaccins contre les lésions précancéreuses et cancers du col de l'utérus, de la vulve, du vagin, de l'anus, et des condylomes ano-génitaux dus aux infections à papillomavirus humain sont commercialisés depuis 2007 en France. Le taux de couverture vaccinale reste faible et était estimé en 2018 à 23,7%. Ce taux est de 11,9% dans le département de la Guadeloupe, alors même que le taux de cancer du col utérin est supérieur à la moyenne nationale. Nous avons voulu apprécier les pratiques des médecins concernés par la prescription vaccinale. Méthodes : Il s’agissait d’une étude qualitative, observationnelle, prospective et multicentrique. Un recueil sous forme de questionnaire en ligne a été réalisé de Mars à Juillet 2020 auprès des médecins généralistes, pédiatres, gynécologues médicaux et gynécologues obstétriciens exerçant en Guadeloupe. Résultats : 69 questionnaires ont pu être exploités. Concernant la proposition vaccinale 48% des médecins proposait systématiquement la vaccination, 39% des médecins la plupart du temps. 76% d’entre eux ne prescrivaient exclusivement que le GARDASIL 9. 11,5% des médecins ne proposait que rarement le vaccin et 1,5% jamais. Il s’agissait de médecins généralistes. 66% d’entre eux se sont estimés plus enclin à pratiquer la vaccination anti-HPV si son indication était élargie aux individus de sexe masculins. Conclusion : 13% des médecins interrogés ne proposaient pas fréquemment la vaccination anti-HPV. 66% d’entre eux accepteraient de modifier leurs pratiques de prescription dans le cadre l’élargissement de l’indication vaccinale aux individus masculins, qui sera applicable dès le 1er Janvier 2021.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Smail, Maïté

AUTEUR

  • Donat, Lynda
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