Titre original :

Prise en charge initiale de la découverte d’une fibrillation atriale non valvulaire non compliquée par les médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais en cabinet de ville : une évaluation de pratique

Mots-clés en français :
  • fibrillation atriale
  • FANV
  • enquête de pratique
  • questionnaire en ligne
  • médecine générale
  • Nord-Pas-de-Calais
  • démographie médicale
  • réseau de soins
  • électrocardiogramme (ECG)
  • anticoagulation
  • risque thromboembolique
  • risque hémorragique
  • CHA2DS2-VASc
  • télémédecine

  • Fibrillation auriculaire
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Médecins généralistes
  • Fibrillation auriculaire
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Pratique professionnelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM121
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/05/2020

Résumé en langue originale

Contexte : La fibrillation atriale est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent, enjeu de santé publique de par ses complications graves et le coût engendré par les soins. Le médecin généraliste est l’acteur central de sa prise en charge ambulatoire. L’objectif de l’étude était d’évaluer et comparer les réactions des généralistes libéraux du Nord-Pas-de-Calais, région marquée par une baisse de leurs effectifs et de fortes inégalités de répartition d’accès aux soins, lors du diagnostic initial d’une FANV non compliquée. Méthode : Analyse épidémiologique quantitative : il s’agissait d’une étude observationnelle descriptive, de type évaluation de pratique professionnelle. Enquête réalisée par l’envoi d’un questionnaire auto-administré en ligne auprès de 400 médecins généralistes libéraux du Nord-Pas-de-Calais, tirés au sort. Résultats : 130 réponses ont été obtenues. La population de notre échantillon était plus jeune et plus urbaine que celle des généralistes de la région. Le taux de possession d’un ECG était de 21,5% (28 praticiens). Parmi ces possesseurs, la moitié (57%) en interprétait personnellement le tracé. Un avis cardiologique restait indispensable pour la quasi-totalité des praticiens possédant un ECG (86%). Cet avis était, pour l’ensemble des praticiens de notre échantillon, obtenu dans des délais qu’ils considéraient comme convenables, quelle que soit la zone d’exercice : pour 39 praticiens (30%) dans la journée et 76 praticiens (58%) dans la semaine. La majorité des praticiens interrogée (56%) n’adressait que rarement ses patients à une structure d’urgence, les possesseurs d’un ECG y ayant significativement moins recours (p=0,02). Peu de médecins évaluaient le risque thromboembolique (46%), et encore moins (27%), le risque hémorragique. Les AOD étaient choisis préférentiellement (75%) comme traitement anticoagulant. Un traitement régulateur de rythme ou de fréquence n’était que rarement instauré (24%) en l’absence d’avis cardiologique. Conclusion : Cette étude constitue le premier aperçu, original, des pratiques des généralistes de la région concernant la découverte d’une FANV non compliquée ambulatoire. Elle met en lumière l’intérêt de la possession d’un ECG en cabinet de ville, l’importance et l’accessibilité du correspondant cardiologue, et la nécessité d’une meilleure évaluation des traitements anticoagulants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delette, Didier

AUTEUR

  • Touzet, Simon
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