• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2020LILUM105
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/05/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Malgré l'évolution du cadre législatif relatif à la fin de vie, donnant la possibilité de faire valoir son droit à l'autonomie à travers la rédaction des directives anticipées, grâce à la loi dite Leonetti puis Claeys Leonetti, ces dernières restent peu connues et peu rédigées. Le médecin traitant a un rôle primordial d'en l'information de son patient à ce sujet. L'objectif principal de cette étude était de réaliser un état des lieux sur la connaissance et la rédaction des directives anticipées dans la population française. Les objectifs secondaires étaient de déterminer l'influence de facteurs socio-démographiques sur celles-ci et de recueillir les moyens d'information désirés à ce propos. Matériel et Méthodes : Une étude descriptive quantitative, observationnelle, transversale a été réalisée dans les lieux publics, de la métropole lilloise du 8 avril au 31 décembre 2019 par questionnaire auto-administré. Elle s'adressait à toute personne majeure, sans mesure de protection juridique. Le recrutement s'est fait de manière aléatoire. Les données ont été recueillies sur Limesurvey® et traitées sur Excel®. Les tests statistiques du Chi², la régression logistique binomiale et un test non paramétrique de Friedman ont été réalisés à l'aide du logiciel R. Ce travail respectait les considérations éthiques. Résultats : 315 participants ont été inclus dont 164 femmes et 151 hommes. L'âge moyen des participants était de 44,1 ans. Dans l’échantillon, 29,8 % connaissaient les directives anticipées, 2,22% les avaient rédigées dont 7,45% chez les participants connaissant préalablement ces directives anticipées. Aucun facteur socio-démographique parmi le sexe, l'âge, la situation conjugale (en dehors du PACS), la présence ou non d'antécédent médical, l'appartenance religieuse, la catégorie socioprofessionnelle, ne prédisait la connaissance des directives anticipées. Les pacsés avaient 3,3 fois plus de chance de connaître les directives anticipées par rapport aux célibataires (IC à 95% [1,26-8,68], p=0,015). Le médecin traitant était plébiscité pour être vecteur de l'information. Discussion : Les directives anticipées sont toujours méconnues des Français et peu rédigées. Les pacsés ont 3,3 fois plus de chance de les connaître. Le médecin traitant se doit d’informer ses patients de leur existence, lors de n’importe quelle consultation.

Résumé traduit

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