• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2020LILUM475
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 21/10/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Le suicide constitue la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans et est responsable de conséquences sur le plan individuel et collectif. La postvention est un domaine de la suicidologie qui s’intéresse à limiter ces conséquences, au travers de mesures d’intervention, de soutien et d’accompagnement. En milieu scolaire, de nombreux articles définissant une conduite à tenir postventive en cas de suicide d’élève ont vu le jour, mais très peu abordent le point de vue et les représentations des professionnels de l’éducation impliqués dans le déploiement de ces actions. Méthode : Nous avons mené une étude qualitative auprès de Chefs d’Etablissements de lycées du département du Nord. L’objectif principal était de décrire les différentes mesures postventives pouvant être déployées en milieu scolaire à la suite du suicide d’un élève selon les responsables d’établissements. L’objectif secondaire était de déterminer s’il existait, pour les personnes rencontrées, une demande d’étayage -par des professionnels de santé mentale- en termes de postvention ou de santé mentale. Résultats : Douze entretiens individuels ont été réalisés. Les personnes rencontrées rapportent des mesures postventives pouvant être déployées de manière post-immédiate et à court/moyen terme en accord avec les données de la littérature. Les mesures postventives nécessitant une anticipation ou un déploiement à plus long terme sont peu envisagées et peu citées. La quasi-totalité des personnes rencontrées se montrent en demande d’un étayage supplémentaire par des professionnels de santé mentale à la fois dans le champ de la postvention mais également de manière générale en santé mentale. Conclusion : Des collaborations entre les services de santé mentale et les services de l’Éducation Nationale pourraient être envisagées ; de même que des actions visant à une plus large diffusion des connaissances sur la santé mentale et la postvention au sein des établissements scolaires, et à lutter contre la persistance du tabou autour du suicide.

Résumé traduit

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