Titre original :

Traitement de la pseudo polyarthrite rhizomélique par Tocilizumab : résultats d’une étude multicentrique

Mots-clés en français :
  • Pseudo polyarthrite rhizomélique
  • Tocilizumab

  • Pseudopolyarthrite rhizomélique
  • Tocilizumab
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Rhumatisme inflammatoire des ceintures
  • Anticorps monoclonaux humanisés
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2020LILUM458
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2020

Résumé en langue originale

Depuis 2017, le TOCILIZUMAB (TCZ) bénéficie d’une AMM dans le traitement de l’artérite à cellules géantes (ACG), ce qui n’est pas le cas dans la pseudo polyarthrite rhizomélique (PPR). Sur la base des données d’efficacité du TCZ dans l’ACG, certains centres utilisent le TCZ dans les PPR cortico-dépendantes ou en cas de nécessité de sevrage rapide en corticoïdes. Nous présentons ici une étude observationnelle multicentrique de PPR traitées par TCZ, afin d’en étudier les modalités d’utilisation. Méthode Plusieurs centres ont été sollicités incluant les CHU de Lille, Paris (Cochin et Kremlin-Bicêtre), Brest, Reims, Amiens, Clermont Ferrand, Nantes, ainsi que les CH d’Arras, Lomme, et Valenciennes. Les données ont été collectées de façon rétrospective entre 2015 et 2020. La durée minimale de traitement était de 3 mois. Les données ont été collectées à M0 (date de décision d’initiation du TCZ), M3, M6, puis tous les ans. Résultats 32 patients ont été inclus issus de 8 centres. Le sexe ratio était de 2/1 pour les femmes. L’âge moyen au diagnostic était de 70,2 ans (+/-10,3). Le délai moyen d’initiation du TCZ par rapport au début de la maladie était de 28,8 mois (+/-25,9). 15 patients (47%) présentaient une ou plusieurs complications de la corticothérapie. La CRP moyenne à M0 était de 17mg/j (+/-18) La dose de GC moyenne à M0 était de 10,6 (+/-5,7). 24 patients (75%) bénéficiaient ou avaient bénéficié d’un csDMARD, dans 96% des cas, il s’agissait du METHOTREXATE. Chez 25 patients, le TCZ a été initié par voie IV à 8mg/kg toutes les 4 semaines, chez 7 patients par voie SC à 162mg/semaine. Les indications du TCZ étaient une cortico-dépendance chez 28 patients (87,5%), une nécessité d’épargne cortisonique chez 4 patients. La durée de suivi a varié entre 3 et 66 mois. La durée moyenne de sevrage en GC était de 9,4mois (0-32), dont 4 arrêts à M0. 2 patients sont toujours sous GC. 14 patients ont bénéficié d’une tentative d’espacement du TCZ (3 échecs), motivée majoritairement par une rémission du rhumatisme, alors que les réductions de dose (N=8) étaient motivées par un problème de tolérance (2 échecs). 14 patients ont bénéficié d’une tentative d’arrêt du TCZ (3 échecs). 15 patients ont interrompu définitivement le TCZ à la fin de la période d’observation (1infarctus du myocarde, 1 lymphome cutané, 8 rémissions prolongées, 1 échec primaire, 3PDV). Côté tolérance, 15 patients ont présenté un effet indésirable, 66% des cas (10/15) correspondait à une perturbation du bilan biologique. Conclusion Il s’agit de la plus grande cohorte analysant en vraie vie l’utilisation du TCZ dans la PPR. Malgré la faiblesse de l’effectif, le TCZ semble être efficace sur le sevrage de la corticothérapie. En l’absence de recommandation, les modalités d’utilisation du TCZ dans la PPR sont laissées à l’appréciation du prescripteur entrainant une importante hétérogénéité. Les questions du délai d’initiation, de la durée de traitement et des stratégies de sevrage sont encore en suspens.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Philippe, Peggy

AUTEUR

  • Assaraf, Morgane
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