Titre original :

Étude observationnelle prospective d’une cohorte de patients suivis en dermatologie pour un cancer cutané et sous inhibiteurs de checkpoints immunologiques : évaluation des effets indésirables neurologiques

Mots-clés en français :
  • Neurologie
  • immunothérapie
  • anti-PD1
  • anti-CTLA-4

  • Peau -- Cancer
  • Peau -- Cancer
  • Immunothérapie anticancéreuse
  • Système nerveux -- Maladies
  • Tumeurs cutanées
  • Tumeurs cutanées
  • Immunothérapie
  • Antinéoplasiques immunologiques
  • Maladies du système nerveux
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2020LILUM453
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Les inhibiteurs de checkpoints immunologiques ont permis une révolution thérapeutique dans la prise en charge de nombreux cancers et leurs indications sont croissantes. La toxicité de ces traitements se présente sous la forme de phénomènes dysimmuns variés et parfois sévères. Les complications neurologiques sont des phénomènes rares, subaigus et souvent bruyants, semblant avoir un profil de présentation bien distinct de celui des toxicités liées à la chimiothérapie anticancéreuse. Objectif : (i) Évaluer la valeur d‘un auto-questionnaire dans le dépistage des complications neurologiques liées aux inhibiteurs de checkpoints immunologiques. (ii) Vérifier si en dehors des complications subaiguës décrites dans la littérature, des complications neurologiques d’installation plus insidieuses existent. Méthode : Les patients suivis en dermatologie dans le cadre de cancers cutanés et traités par inhibiteurs de checkpoint ont complété un auto-questionnaire de dépistage à visée neurologique. Des patients étaient sélectionnés pour la réalisation d’un entretien neurologique sur la base des données issues des questionnaires, comprenant un interrogatoire et un examen clinique dédiés. Résultats : 149 patients ont répondu à au moins 1 questionnaire, avec un délai médian de 174 jours par rapport au début du traitement. Parmi eux, 38 ont été repérés pour avoir une consultation neurologique et aucun des patients consultés ne présentait de manifestation neurologique proprement dite et attribuable aux inhibiteurs de checkpoint. Une seule patiente a présenté un effet indésirable neurologique sur une durée totale de 6 mois, et cette manifestation n’a pas été révélée par un auto-questionnaire. Conclusion : Les complications neurologiques sont rares et imprévisibles. L’auto-questionnaire à visée neurologique n’a pas démontré son intérêt dans ce contexte. Ces résultats mettent en évidence la nécessité d’une coopération rapprochée entre dermatologues/cancérologues et neurologues, ainsi que de la mise en place d’une stratégie de gestion du risque chez les patients traités par inhibiteurs de checkpoints immunologiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Zéphir, Hélène

AUTEUR

  • Lemarchant, Bruno
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