• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2020LILUM435
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 15/10/2020

Résumé en langue originale

Objectif. Evaluer le recours à l’ocytocine et l’impact sur la morbidité maternelle et foetale avant et après la mise en place d’un protocole basé sur les recommandations nationales. Matériel et méthodes. Etude rétrospective de type avant/après unicentrique (Lille, France). Un protocole de service visant à harmoniser l’utilisation de l’ocytocine a été mis en place en mai 2017 suite aux recommandations du CNGOF. Les données ont été recueillies de janvier à mars 2016 pour la période 1, et de janvier à mars 2019 pour la période 2. Ont été incluses les patientes primipares, en travail spontané, >37SA accouchant d’un nouveau-né vivant en présentation céphalique. Résultats. 587 patientes ont été incluses, 302 pour la période 1 et 285 pour la période 2. Le taux d’utilisation de l’ocytocine était de 48% (n=144) en 2016 contre 28% (n=79) en 2019 (p<0.001). La durée totale du travail était significativement plus longue après la mise en place du protocole (425,7 min vs 510,4 min ; p<0,001). Le taux de césarienne était identique entre les 2 périodes (7,0 vs 6,0%, p = 0,62). Le taux d’hémorragie du post partum supérieur à 500 ml était plus important pour la période 1 (17,7% vs 10,9% p=0.019), ainsi que la survenue d’un pH < 7.05 (5,4% vs 1,1% ; p=0.004). Conclusion. La mise en place d’un protocole a permis la diminution du recours à l’oxytocine avec une diminution du taux d’hémorragie du post partum et d’acidose néonatale, avec toutefois un allongement de la durée du travail.

Résumé traduit

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