Titre original :

Quelles sont les pratiques des médecins généralistes afin de dépister les troubles cognitifs chez les sujets âgés, leurs stratégies de diagnostic des troubles cognitifs, leurs motivations et leurs prises en charge des troubles cognitifs ?

Mots-clés en français :
  • médecine générale
  • MMSE
  • holisme
  • trouble cognitif

  • Troubles de la cognition -- Chez la personne âgée
  • Mini-Mental State Examination
  • Médecins généralistes
  • Troubles de la cognition -- Chez la personne âgée
  • Dysfonctionnement cognitif
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Tests de l'état mental et de la démence
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM440
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/10/2020

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : Selon les recommandations HAS en cas de plainte de trouble cognitif, l'évaluation cognitive doit comporter un mini-mental state examination. Cependant peu de médecins généralistes utilisent ce test. Quelles sont leurs pratiques afin de dépister les troubles cognitifs chez les sujets âgés, leurs stratégies de diagnostic, leurs motivations et leurs prises en charge. METHODE : Etude qualitative se déroulant de mai 2018 à mars 2019, réalisée auprès de 15 médecins généralistes du Nord Pas de Calais recrutés par échantillonnage raisonné. Les données ont été recueillies par entretien semi dirigé. RESULTATS : Une relation médecin-patient durable est un facteur positif dans la détection de signes évocateurs de troubles cognitifs présents en consultation. La famille est le lanceur d'alerte majeur. La réalisation de document administratif permet de démasquer de manière fortuite un trouble cognitif. Lorsqu'un trouble cognitif est suspecté les médecins généralistes ne réalisent pas de test formel. Ils utilisent des extraits de test ou des signes dans la vie quotidienne du patient. Le patient exprime souvent peu de plaintes mnésiques et consulte rarement pour ce motif. Quand il y a une plainte, les troubles cognitifs sont souvent avancés. Un objectif au dépistage est nécessaire avant sa réalisation. Celui ci peut être la prise en charge sociale du patient, une adaptation du lieu de vie ou parfois de faire prendre conscience à la famille du trouble cognitif. S'ils sont confirmés, les médecins généralistes tentent d'éliminer une cause organique ou curable. La prise en charge est pluri-professionnelle (orthophonie, rééducation à domicile, stimulation cérébrale...). Elle est globale et personnalisée. Elle se fait en accord avec le patient et sa famille. Elle nécessite une adaptation de l'environnement de vie. Il n'y a pas d’intérêt aux traitements par anti-cholinestérasiques selon eux. CONCLUSION : Pour évoquer le diagnostic de trouble cognitif, le médecin généraliste se base sur les informations qu'il capte par sa propre pratique ou sur le récit de la famille. Le tiers est un acteur majeur du dépistage des troubles cognitifs. Aucun test formel n'existe afin d'évaluer la gravité des troubles cognitifs de manière holiste. Ceci crée un manque dans la pratique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Roesch, Gilles

AUTEUR

  • Lebel, Anne-Catherine
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