Titre original :

Évaluation de l’instauration d’une antibiothérapie en fonction de la procalcitonine dans les infections respiratoires basses aux urgences du Centre Hospitalier de Cambrai

Mots-clés en français :
  • Infections respiratoires basses
  • procalcitonine
  • urgences

  • Appareil respiratoire -- Infections
  • Antibiothérapie
  • Procalcitonine
  • Marqueurs biologiques
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Infections de l'appareil respiratoire
  • Antibactériens
  • Procalcitonine
  • Marqueurs biologiques
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM399
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Les IRB sont à l’origine d’un nombre élevé de prescriptions injustifiées d’antibiotiques, et contribuent ainsi au développement de l’antibiorésistance, problème de santé publique majeure. La PCT a démontré son intérêt dans la réduction d’utilisation des antibiotiques dans les IRB, sans augmenter la morbi-mortalité, selon un algorithme décisionnel défini : pour une PCT < 0,1 μg/L, antibiothérapie fortement déconseillée ; PCT comprise entre 0,1 et 0,25 μg/L, antibiothérapie déconseillée ; PCT comprise entre 0,26 et 0,5 μg/L, antibiothérapie conseillée ; et pour une PCT > 0 ,5 μg/L, antibiothérapie fortement conseillée. L’objectif de cette étude est donc une évaluation des pratiques professionnels aux Urgences de Cambrai sur l’instauration d’une antibiothérapie en fonction de la PCT dans les IRB. Méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, rétrospective et monocentrique. Tous les patients de plus de 18 ans consultant aux urgences du CH Cambrai avec des symptômes d’IRB, et n’ayant pas reçu d’antibiotiques dans les 7 jours précédents, étaient inclus. Résultats : 150 patients ont été inclus dans cette étude. 59 patients avaient une PCT positive, dont 12 avec une PCT comprise entre 0,26 et 0,5 μg/L, soit 8% IC95 [4,4-13,8], et 47 avec une PCT > 0,5 μg/L, soit 31,3% IC95 [24,2-39,5]. 91 patients avaient une PCT négative, dont 65 avec une PCT < 0,1 μg/L, soit 43,3% IC95 [35,4-51,7], et 26 avec une PCT comprise entre 0,1 et 0,5 μg/L, soit 17,3% IC95 [11,8-24,6]. Sur les 59 patients avec une PCT positive, 57 ont bénéficié d’une antibiothérapie. Concernant les 91 patients avec une PCT négative, seuls 41 patients n’ont pas bénéficié d’une antibiothérapie. Conclusion : L’utilisation de la PCT dans le choix d’initier une antibiothérapie dans les IRB aux Urgences du CH Cambrai est satisfaisante mais pas optimale. Il pourrait ainsi être intéressant d’introduire ce marqueur biologique dans un protocole d’antibiothérapie pour le diagnostic d’IRB aux Urgences de Cambrai.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Golasowski, Marie

AUTEUR

  • Majorczyk, Clément
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