Titre original :

Désimmunisation HLA non active en transplantation rénale chez les patients hyper-immunisés à Lille

Mots-clés en français :
  • Désimmunisation anti-HLA
  • hyper-immunisés
  • transplantation rénale
  • anticorps anti-HLA

  • Rein -- Transplantation
  • Anticorps anti-HLA
  • Immunologie de transplantation
  • Transplantation rénale
  • Antigènes HLA
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Néphrologie
  • Identifiant : 2020LILUM414
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/10/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Des évènements tels que les allogreffes, grossesses et/ou transfusions sanguines entraînent une immunisation contre le système HLA chez les patients en attente d’une transplantation rénale. Or l’immunisation anti-HLA constitue une barrière majeure d’accès à la greffe. Pour y pallier, cette population hyperimmunisée (HI) bénéficie de protocoles de priorités nationales, voire de protocoles de désimmunisation active. De façon plus récente, la Désimmunisation non-active (DNA) consiste à suivre dans le temps et de façon rapprochée les anticorps anti-HLA des patients sur liste de greffe afin de soustraire les spécificités interdites lorsqu’elles passent en deçà de 3000 de MFI. L’objectif de ce travail a été de décrire les caractéristiques démographiques et immunologiques des patients bénéficiant de la DNA, l’efficacité de cette technique sur l’accès à la greffe et le pronostic de leurs greffes. Méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique au CHRU de Lille, concernant tous les patients inclus en protocole de DNA de novembre 2015 au 31 décembre 2019. Résultats : Cinquante-quatre patients HI ont été inclus en DNA dont 35 patients qui ont été greffés soit 64,8% de la cohorte. La probabilité de greffe à 1 an est de 54,4% IC95 [22,4-86,4]. Durant le suivi médian de 2 ans (Q1-Q3 : 1,15-2,35) des patients greffés, nous avons observé 3 décès. La survie greffon censurée pour le décès est de 82,2% IC95 [66,5-98] à 1 an. Onze rejets ont été observés dont 10 rejets aigus humoraux. Le DFG calculé médian à 1 an était d’environ 45mL/min/1,73m2 (Q1-Q3 : 31-64). Aucun facteur d’accessibilité à la greffe ou de rejet après DNA n’a pu être mis en évidence. Conclusion : La DNA est un moyen qui semble efficace pour faciliter l’accès à la greffe aux patients HI. Le pronostic de greffe paraît semblable aux protocoles de désimmunisation active. Le caractère non invasif et l’absence d’effets secondaires de ce protocole de DNA en sont les atouts majeurs. Des études complémentaires sur des plus grandes cohortes seraient nécessaires pour mieux évaluer le pronostic de greffe et les facteurs d’accès à la greffe parmi les patients bénéficiant de protocole de DNA.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Van Triempont, Marine

AUTEUR

  • Portier-Masson, Béatrice
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