Titre original :

Antibiothérapie des infections urinaires communautaires en ambulatoire dans les Hauts-de-France : enquête basée sur le référentiel de la SPILF

Mots-clés en français :
  • Infections urinaires
  • antibiothérapie
  • recommandations
  • adulte
  • médecine ambulatoire

  • Appareil urinaire -- Infections
  • Appareil urinaire -- Infections
  • Antibiothérapie
  • Soins médicaux ambulatoires
  • Infections urinaires
  • Antibactériens
  • Guides de bonnes pratiques cliniques comme sujet
  • Soins ambulatoires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM199
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/06/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Les infections urinaires (IU) représentent un nombre important de prescriptions d’antibiotiques en ville. Des précautions particulières sont recommandées pour la prescription des fluoroquinolones (FQ), afin de prévenir l’apparition d’effets indésirables. L’objectif est d’évaluer l’antibiothérapie des IU à germe sensible en comparaison aux recommandations de la SPILF et de mieux connaître les précautions prises par les praticiens pour la prescription des FQ. Méthode : Une étude observationnelle transversale descriptive, par questionnaires autoadministrés envoyés par mail à des médecins généralistes (MG) des Hauts-de-France a permis d’établir un score sur 8. Il incluait la prise en charge de la cystite à risque de complications, de la PNA et de l’infection urinaire masculine (IUM) à l’exclusion des infections urinaires gravidiques et des infections avec signes de gravité. Résultats : 245 MG ont répondu (âge médian de 52 ans, 61,1% d’hommes, exercice libéral à 89,8%). Un score supérieur ou égal à la médiane a été obtenu pour 67,8% (n=166). Pour la cystite à risque de complications, 42,7% (n=109) avaient répondu correctement en traitement probabiliste et 46,5% (n=113) en documenté. Les recommandations ont été suivies à 56,9% (n=139) pour le traitement probabiliste de la pyélonéphrite aigüe (PNA) et à 53,9% (n=131) pour le traitement documenté. Les réponses étaient correctes à 65,2% (n=159) pour l’antibiothérapie probabiliste d’une IUM fébrile contre 61,4% (n=145) en documenté. L’effet secondaire des FQ le mieux connu était la tendinopathie pour 99,2% (n=242) et la photosensibilisation pour 74,6% (n=182). Un antécédent de tendinopathie impactait la prescription de FQ pour 90,9% (n=221). 78,4% (n=189) des médecins avaient déjà rencontré un cas de tendinopathie. 43,9% (n=107) informaient « très souvent » le patient de ce risque. 12,7% (n=31) faisaient arrêter la pratique sportive lors d’un traitement par FQ. En cas de prescription de FQ, la durée était de 7 jours dans la PNA pour 53,9% (n=111) et de 14 jours dans l’IUM pour 58,7% (n=142). Conclusion : Les écarts avec les recommandations concernent plutôt les cystites à risque de complications. Certains effets secondaires des FQ étaient moins connus comme le risque d’anévrysme aortique, le lien avec l’épilepsie et la nécessité d’adaptation à la fonction rénale. Antibioclic apparaît comme un bon canal de diffusion des recommandations. Le recours à la pharmacovigilance pourrait être plus fréquent.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dzeing-Ella, Arnaud

AUTEUR

  • Vivier, Mathilde
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