Titre original :

État des lieux du dépistage et de l’accompagnement de la violence conjugale par les médecins généralistes

Mots-clés en français :
  • violence conjugale
  • dépistage
  • conjugopathie
  • information préoccupante

  • Violence conjugale
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Violence conjugale
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM430
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte : La violence conjugale est un sujet médiatisé, connu de tous, mais dont la gestion ne découle pas d’un diagramme décisionnel. A l’heure du Grenelle contre les violences conjugales et de l’évolution du secret médical, il convient de s’interroger sur les pratiques et attentes des médecins généralistes. Objectifs : L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la pratique des médecins généralistes du Nord et du Pas de Calais, concernant le dépistage des violences conjugales et l’accompagnement des victimes. Les objectifs secondaires sont d’étudier la place de l’information préoccupante dans ce contexte, lors de la présence d’enfants au domicile, puis d’évaluer le ressenti des médecins généralistes à l’heure de la médiatisation et des nouvelles recommandations. Méthodes : Étude qualitative par entretiens individuels et semi dirigés de quatorze médecins généralistes, installés dans le Nord et le Pas-de-Calais. Résultats : Les pratiques de dépistage sont relativement similaires chez les praticiens interrogés. Les éléments cliniques et les motifs de consultations psychologiques leurs permettent d’aborder le sujet. Les recommandations de 2019 de la HAS sur le dépistage systématique sont peu mises en pratique. Seule la violence physique semble engendrer un schéma évident de prise en charge. La violence psychologique est moins bien appréhendée. Chaque praticien adapte sa prise en charge : seul, avec l’aide de para médicaux, avec l’Unité Médico Judiciaire, la police, ou la gendarmerie. Les associations sont peu sollicitées. S’agissant de la gestion des enfants, la rédaction d’une information préoccupante n’est pas systématique pour les praticiens. Conclusion : Le dépistage et la prise en charge sont difficilement uniformisables. Malgré la médiatisation du sujet, souffrant presque de sa notoriété, il en ressort toujours une incontestable complexité. Afin d’aider les médecins traitants, il est important de créer des automatismes, pour gérer ces situations si singulières. Ces automatismes doivent passer par une formation précoce au cours des études médicales, et une simplification de la mise à disposition d’informations, tant pour les praticiens que pour les victimes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Olariu, Vanessa

AUTEUR

  • Huart-Fourquet, Léa
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