Titre original :

Comparaison et performance diagnostique de la méthode volumétrique dans la quantification de l’insuffisance mitrale primaire par prolapsus

Mots-clés en français :
  • insuffisance mitrale
  • prolapsus mitral
  • quantification
  • échocardiographie
  • IRM cardiaque

  • Insuffisance mitrale
  • Prolapsus mitral
  • Échocardiographie
  • Insuffisance mitrale
  • Prolapsus de la valve mitrale
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2020LILUM418
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/10/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Des données récentes ont suggéré la présence de discordances entre la quantification de l’insuffisance mitrale par prolapsus (IM) par l’IRM cardiaque et l’échocardiographie transthoracique (ETT). Ces différences pourraient être dues aux variations entre le volume régurgité mitral (VR) estimé par la méthode volumétrique versus PISA (= zone de convergence). Les objectifs de ce travail étaient de 1/ comparer le VR obtenu par volumétrie en ETT et IRM versus PISA, 2/ calibrer les seuils de sévérité de l’IM par la volumétrie par rapport à l’approche multiparamétrique standard et 3/ évaluer la performance diagnostique de ces seuils. Méthodes : 250 patients (âge médian : 65 ans, 32% sexe féminin) présentant une IM par prolapsus adressés pour évaluation ETT au Centre des Valvulopathies du GHICL de Janvier 2011 à Juin 2020 ont été analysés de manière rétrospective. Un sous-groupe de 87 patients avait bénéficié d’une IRM cardiaque concomitante. Le VR était quantifié par la méthode PISA et la volumétrie (VR = volume éjecté total – volume éjecté aortique). La fraction régurgitée (FR) était définie par le VR divisé par le volume éjecté total. Résultats : Malgré une bonne corrélation entre les deux méthodes (r=0,66 IC95%[0,59-0,73], p<0,001 en ETT; r=0,53, IC95%[0,35-0,67], p<0,001 en IRM), le VR estimé par la volumétrie était plus bas (-9,4+/-10 ml, -10,5+/-10 ml, respectivement) par rapport à celui obtenu par la PISA, avec des limites d’agrément larges. Cette différence était observée en cas d’IM grade III/IV. Un VR≥33 ml ou une FR≥35% en volumétrie ETT étaient associés à la présence d’une IM grade III/IV selon l’approche multiparamétrique avec une très bonne discrimination (AUC 0,92, IC95%[0,89-0,96], p<0.001, AUC 0,93, IC95%[0,89-0,96], p<0,001). Des résultats similaires en IRM étaient observés (VR≥40 ml : AUC 0,92 IC95%[0,89-0,96], p<0.001 ; FR ≥34 % : AUC 0,93, IC95% [0,89-0,96], p<0,001). La performance diagnostique des VR et FR pour discerner les IM grade III versus IV était plus faible. Conclusion : Dans la présente étude, le VR estimé par la PISA était surestimé d’environ 10 ml par rapport à celui obtenu par la volumétrie tant en ETT qu’en IRM, avec un agrément modeste entre les deux méthodes. Un VR supérieur à 33 ou 40 ml (ETT, IRM) et/ou une FR supérieure à 35% obtenus par volumétrie étaient associées à la présence d’une IM significative (grade III/IV) avec une excellente performance diagnostique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Altes, Alexandre

AUTEUR

  • Dumortier, Hélène
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