Titre original :

Apport pronostique du Denta-TDM chez les patients porteurs d’une ostéonécrose des maxillaires d’origine médicamenteuse

Mots-clés en français :
  • Ostéonécrose des maxillaires
  • inhibiteurs de résorption osseuse
  • Denta-TDM
  • Dénosumab
  • bisphosphonates

  • Dénosumab
  • Diphosphonates
  • Maxillaires
  • Ostéonécrose
  • Ostéonécrose
  • Scanographie
  • Agents de maintien de la densité osseuse
  • Dénosumab
  • Ostéonécrose
  • Ostéonécrose de la mâchoire associée aux biphosphonates
  • Mâchoire
  • Tomodensitométrie
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2020LILUM402
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2020

Résumé en langue originale

Introduction : L’ostéonécrose des maxillaires (ONM) est une complication rare mais potentiellement invalidante induite par les inhibiteurs de la résorption osseuse (IRO). Le diagnostic repose actuellement sur les critères cliniques de l’AAOMS mais différents examens radiologiques ont été évalués pour une meilleure définition de la maladie, le Denta-scanner semblant le plus performant. Il permet de mettre en évidence, une ostéocondensation, des séquestres osseux ou des appositions périostées. Ces signes sont associés de façon inconstante et hétérogène selon les patients. Dans la littérature, il y a peu de données quant à l’impact de l’aspect scanographique sur le pronostic de la maladie. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique portant sur l’ensemble des patients vu en consultation multidisciplinaire des ONM entre juin 2005 et juillet 2019. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’influence de l’aspect scanographique initial sur le taux de guérison à 6 mois et 1 an. Nous avons aussi évalué l’impact de l’aspect scanographique initial sur le taux de complications et la fréquence des gestes locaux. Nous avons également recherché les facteurs modifiant la présentation scanographique initiale. Enfin, nous avons recherché une corrélation entre la sévérité clinique et scanographique. Résultats : Le taux de guérison à 6 mois était influencé par l’aspect scanographique initial (p=0,05) avec l’absence de guérison lorsque les appositions périostées et les séquestres osseux étaient associés. Inversement, à 6 mois, les patients avec des séquestres seuls présentent le taux de guérison le plus élevé (OR= 5,59, IC 95% [1,37-22,8], p=0,0016). A 1 an, cette différence n’était pas retrouvée (p=0,6). L’aspect scanographique initial n’influençait pas le taux de geste local. Les patients avec une ostéocondensation isolée ne présentaient pas de complications à 1 an de suivi. Les facteurs associés aux appositions périostées étaient : l’état bucco-dentaire (p=0,004), la durée de traitement (p=0,001) et la localisation de l’ONM (p=0,003). La sévérité scanographique est corrélée à la sévérité clinique (r=0,220 ; p=0,001). Conclusion : Notre étude met en évidence le caractère pronostique précoce du Denta-scanner. Elle établit un lien entre l’évolution clinique et scanographique. Nos résultats permettront d’appréhender de façon plus précise l’’évolution de l’ONM pour mieux informer le patient et adapter la conduite à tenir thérapeutique de l’ONM mais également de pouvoir se prononcer sur des critères objectifs d’arrêt ou de reprise des Inhibiteurs de la résorption osseuse.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vieillard, Marie-Hélène

AUTEUR

  • Chauvin, Alexandre
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