Titre original :

Médecine générale : conciliation entre activité professionnelle et maladie de Parkinson

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • maladie de Parkinson
  • activité professionnelle
  • performance
  • handicap

  • Maladie de Parkinson
  • Professions
  • Hygiène du travail
  • Handicapés -- Travail
  • Maladie de Parkinson
  • Professions
  • Travail
  • Efficacité au travail
  • Emploi
  • Santé au travail
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM395
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’activité professionnelle est une dimension sociale importante dans la vie d’un individu. Les personnes ayant la maladie de Parkinson peuvent affronter des difficultés au travail pouvant entrainer un arrêt précoce de leur activité professionnelle allant jusqu’à la mort sociale. Questions : Quels sont les avis des patients vis-à-vis cette situation complexe face à leurs collègues, employeurs ? Comment éviter la mise en inaptitude professionnelle? La reconversion est-elle possible? Quelles sont les solutions proposées par les patients pour maintenir leur activité professionnelle le plus longtemps possible? Méthode : Étude qualitative par cinq Focus Groups présentiels et durant la pandémie en virtuel avec des personnes en activité professionnelle très variée, ayant la maladie de Parkinson. Une analyse thématique sous format de SWOT a été réalisée pour identifier les Strenghts (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et Threats (menaces). Résultats : Au total, 15 participants ont été inclus dans l’étude dont 10 femmes. La moyenne d’âge était 50,38 ans (DS±8,05 ET 32 à 62 ans). La durée moyenne de la maladie de Parkinson était de 5,77 ans (DS±5,31 ans). La majorité des participants était mariés et ont 2 ou 3 enfants. Les facteurs suivants ont été considérés comme une force pour un vécu positif de l’activité professionnel : les aménagements de poste par des mesures très variables et l’effet thérapeutique de ne pas penser à la maladie durant le travail. Le soutien de l’entourage familial et des collègues a été cité comme une opportunité de maintenir l’activité le plus longtemps possible. Les symptômes comme la fatigue et la lenteur étaient perçus comme des faiblesses instaurant la peur d’une baisse de performance. Le dossier de reconnaissance en travailleur handicapé a été perçu comme stigmatisant et menaçant. Discussion (limites, forces et perspectives) : Limites : la pandémie a imposé un passage en entretiens collectifs virtuels. Forces : Sujet original et sous-représenté dans la littérature. Le recrutement en virtuel a permis une variation riche sur le plan géographique. Perspectives : l’analyse de SWOT pourra facilement être réalisée en consultation pour évaluer le vécu de l’activité professionnelle avec la maladie de Parkinson et prévenir un arrêt de travail précoce.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Sabine

AUTEUR

  • Constantin, Sara-Maria
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