Titre original :

Prévalence, étiologies et facteurs prédictifs d’une hypertension artérielle persistante dans le post-partum après une pré-éclampsie ou une HTA gravidique

Mots-clés en français :
  • pré-éclampsie
  • HTA gravidique
  • HTA persistante
  • risque cardiovasculaire
  • filière de soins
  • thrombophilie
  • maladie cardiovasculaire
  • épidémiologie

  • Toxémie gravidique
  • Hypertension artérielle
  • Grossesse -- Complication
  • Appareil cardiovasculaire -- Maladies
  • Pré-éclampsie
  • Hypertension artérielle gravidique
  • Complications de la grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2020LILUM390
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/10/2020

Résumé en langue originale

CONTEXTE : L’hypertension artérielle (HTA) gravidique et la pré-éclampsie, deuxième cause de mortalité maternelle en France, sont associées à un risque majoré de développement d’une HTA chronique et de maladies cardiovasculaires dans le post-partum. La prévalence et les facteurs de risques de persistance de cette HTA ne sont pas, à ce jour, clairement identifiés. L’objectif de cette étude était d’analyser la prévalence, les facteurs de risque et l’étiologie d’une HTA persistante dans le post-partum après un événement hypertensif gravidique. METHODE : Cette étude observationnelle, monocentrique, a été réalisée à partir d’une cohorte de femmes adressées dans le service de médecine vasculaire et HTA du CHU de Lille entre janvier 2014 et décembre 2019 après un événement hypertensif gravidique sans HTA préexistante. L’HTA persistante était définie par une pression artérielle systolique (PAS) ≥ 140 mmHg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD) ≥ 90 mmHg et/ ou l’utilisation d’un traitement antihypertenseur. RESULTATS : La population incluait 98 femmes avec un âge moyen de 32,7 ans. Le délai médian de réalisation du bilan après l’accouchement était de 12 mois. Une HTA gravidique était survenue chez 17 femmes (17.3%) et une pré-éclampsie chez 81 (82.7%). Parmi les 98 femmes, 62 (63,3%) avait une HTA persistante dont 53 (54%) sous traitement. L’HTA était à prédominance diastolique avec un dipping pathologique chez 43 femmes (43.9%) et une HTA masquée chez 21 femmes (21%). Parmi les 62 femmes hypertendues, 53 (85%) avaient une HTA essentielle confirmée. Peu d’autres facteurs de risque cardiovasculaire étaient associés mais 29 femmes (29,6%) présentaient au moins une atteinte d’organe cible. Les facteurs significativement associés à la persistance d’une HTA dans le post-partum étaient un poids élevé, un indice de masse corporelle élevé, un périmètre abdominal élevé et une parité élevée. CONCLUSION : Les femmes ayant présenté un antécédent d’HTA gravidique ou de pré-éclampsie présentaient un taux important de persistance d’HTA dans le post-partum, souvent masquée, et d’autant plus en cas d’obésité ou de parité élevée. Ces femmes doivent être dépistées et suivies au sein d’une collaboration étroite entre gynécologues, cardiologues, médecins vasculaires, néphrologues et médecins traitants dans le cadre de parcours de soins dédiés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Anne-Laure, Madika

AUTEUR

  • Vampouille, Florine
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