Titre original :

Étude en association libre des représentations sociales de la e-santé mentale parmi les acteurs du système de santé

Mots-clés en français :
  • e-mental health
  • social representations
  • free-association task
  • psychiatry
  • technology
  • digital health

  • Télémédecine
  • Personnel de santé mentale
  • Psychiatrie
  • Association libre (psychologie)
  • Télémédecine
  • Personnel de santé
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Santé mentale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2020LILUM385
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte. La e-santé mentale offre une opportunité de surmonter de nombreux défis tels que le coût et l'accessibilité des soins de santé mentale ainsi que la stigmatisation qui leur est associée. La plupart des personnes vivant avec des troubles psychiques se déclare favorable à l'utilisation d'applications et de sites web pour la gestion de leurs problèmes de santé mentale. Pourtant l'utilisation de ces nouvelles technologies reste faible en psychiatrie et dans le champ de la santé mentale. Objectif. Analyser les représentations sociales des différents acteurs du système de soins de santé mentale afin d'appréhender la complexité de leurs intentions d'utilisation des dispositifs de e-santé mentale. Méthodes. Une méthode en association libre a été utilisée. Les données ont été soumises à une analyse lexicométrique pour qualifier les mots énoncés. Leur quantification a été réalisée via l'analyse de leur distribution statistique à l'aide du logiciel IRaMuTeQ, utilisant la méthode ALCESTE. Résultats. Par ordre de fréquence, les termes les plus fréquemment utilisés pour décrire la e-santé mentale dans l'ensemble du corpus sont : "soins" (n=21), "internet" (n=21), "informatique" (n=15), "santé" (n=14), "information" (n=13), "patient" (n=12) et "outil" (n=12). Le corpus de texte apparaît divisé en deux volets, avec d'une part des termes technologiques et informatiques, et d'autre part des termes médicaux et de santé publique. Dans l'analyse IRaMuTeQ, le groupe de mots le plus important est centré sur les "soins", les "progrès", la "recherche", la "vie", la "qualité" et le "bien-être", il est significativement associé au groupe des usagers. Le groupe des infirmiers utilise davantage des termes très médicaux tels que "traitement", "diagnostic", "psychiatrie", "patient", pour définir la e-santé mentale. Discussion. Il existe un écart net entre les attentes des usagers relatives prioritairement à l’amélioration de leur qualité de vie et celles des professionnels de santé (excepté les infirmiers) davantage axées sur le potentiel technologique des nouveaux outils de soin numérique. Conclusion. La représentation sociale de la e-santé mentale conditionne une intention d’usage dont les développeurs, concepteurs, cliniciens et usagers doivent avoir conscience. Cette compréhension des enjeux pour chacun permettra de réorienter le développement des outils pour les adapter du mieux possible aux besoins et attentes des acteurs du système de santé mentale.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Sebbane, Déborah - Morgiève, Margot

AUTEUR

  • Mesdjian, Pierre
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