Titre original :

Évaluation de l’exposition professionnelle aux agents cytotoxiques des professionnels de bloc opératoire lors de la chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale

Mots-clés en français :
  • Antineoplastic agents
  • occupational exposure
  • heated intraperitoneal
  • perioperative chemotherapy
  • hipec

  • Toxicologie industrielle
  • Risques professionnels
  • Anticancéreux
  • Chimiothérapie anticancéreuse
  • Hôpitaux -- Personnel
  • Évaluation du risque
  • Exposition professionnelle
  • Antinéoplasiques
  • Cavité péritonéale
  • Personnel hospitalier
  • Appréciation des risques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2020LILUM377
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte : la chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale est une procédure utilisée dans le cadre du traitement de la carcinose péritonéale. Cette technique apparue il y a plusieurs décennies est en pleine expansion aujourd’hui et introduit de nouveaux risques au sein du bloc opératoire avec la manipulation d’agents cytotoxiques. Il existe une nécessité d’analyser ce risque et d’évaluer l’exposition des agents hospitaliers impliqués lors de l’intervention. Méthode : l’évaluation du risque a été effectué par l’intermédiaire de prélèvements surfaciques réalisés à des points d’intérêt et cela à différents temps de la procédure. Des échantillons urinaires ont été prélevés lors du pic d’excrétion du cytotoxique. Ces prélèvements se sont déroulés lors d’une intervention à ventre ouvert et une intervention à ventre fermé, utilisant le Cisplatine. Résultats : un total de 29 prélèvements de surface et 10 prélèvements urinaires ont été obtenus. Les prélèvements de surface objectivent une contamination environnementale certaine notamment sur le sol du bloc opératoire, sur l’appareil administrant la chimiothérapie ainsi que sur les gants des différents agents. Par ailleurs, aucune contamination sur les mains des agents n’est retrouvée. Les échantillons urinaires ne mettent pas en évidence de contamination interne des agents. Conclusion : le risque d’exposition des agents hospitalier intervenant lors de la CHIP aux agents cytotoxiques est réel. En revanche, aucune contamination significative n’a été relevée lors des prélèvements urinaires. Ces résultats sont en faveur d’une efficacité des équipements de protection collective et individuelle mis en place.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dalle, Édouard

AUTEUR

  • Van Dromme, Thomas
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