Titre original :

Étude d’impact évaluant une intervention combinée en rééducation dans la fluidification du parcours patient en réanimation

Mots-clés en français :
  • SRPR
  • EMRO
  • réhabilitation précoce
  • collaboration interdisciplinaire

  • Unités de soins intensifs
  • Réadaptation
  • Hôpitaux -- Durée du séjour
  • Coopération médicale
  • Équipes mobiles hospitalières
  • Soins de réanimation
  • Réadaptation
  • Durée du séjour
  • Relations interprofessionnelles
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2020LILUM371
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/10/2020

Résumé en langue originale

Objectif : évaluer l’impact d’une collaboration réanimateur-rééducateur et de l’ouverture de deux lits de SRPR sur la diminution de la durée moyenne de séjour (DMS) en réanimation, dans un contexte où la tension sur les lits de réanimation est croissante. Type d’étude : D’impact, avant-après, monocentrique. Matériel et méthodes : Étaient inclus les patients ayant séjourné en réanimation médicale au CHRU de Lille de Novembre 2013 à Mars 2020, pour lesquels un projet de rééducation était envisagé. Le listing de ces patients était élaboré à partir des archives du service social. Trois populations étaient établies, le groupe 1 ; groupe témoin, le groupe 2 avec uniquement un passage bimensuel de l’EMRO, un groupe 3 qui combinait le passage de l’EMRO et l’ouverture de deux lits de SRPR. La durée de séjour dans le pôle de réanimation, constituait le critère de jugement principal, et était recueillie par extraction des données via le département d’information médicale (DIM). Les critères de jugement secondaires étaient le délai entre la finalisation de la demande trajectoire et la sortie du patient, le taux de transfert direct en rééducation, ainsi que la valorisation du séjour. Résultats : 421 patients étaient inclus, après examen de 2305 dossiers. Le groupe 1 était significativement plus âgé que les autres groupes (p= 0.01) et le groupe 2 comptait significativement plus de recours aux CEC (p = 0.01). Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes pour le critère de jugement principal (p = 0.45). En revanche, le délai d’acceptation en rééducation dans le groupe 3 était significativement réduit (11,1 ± 11 jours) par rapport aux groupes 1 (27,0 ± 41 jours) et 2 (25,8 ± 32,9 jours). Conclusion : Notre étude est négative pour le critère de jugement principal, notamment du fait d’une non comparabilité des groupes. Cependant il semble y avoir une tendance à une diminution du délai entre la demande de rééducation et la sortie du malade sans diminution de la valorisation du séjour en réanimation. Alors que l’épidémie de COVID 19 accroit les tensions sur les lits de réanimation, des études complémentaires sont nécessaires pour mieux évaluer la place des SRPR et des EMRO.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Ledoux, Geoffrey

AUTEUR

  • En Asseri, Marie
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