• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2020LILUM363
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 01/10/2020

Résumé en langue originale

Introduction La télémédecine utilise les technologies de l’information et la communication sous plusieurs formes (téléconsultation, téléexpertise,télésurveillance,téléassistance, régulation) pour répondre à des besoins et objectifs nouveaux en terme de santé. Depuis sa définition en 2009, la télémédecine s’est peu développée en secteur extra-hospitalier, et les médecins généralistes dévoilaient de nombreuses craintes quant à son utilisation. L’objectif de cette étude était donc de mettre en évidence les freins au déploiement actuel de la télémédecine entre médecins généralistes libéraux et spécialistes hospitaliers. Méthode Nous avons mené une étude qualitative par théorisation ancrée. Pour cela nous avons interrogé les maîtres de stage universitaire de la faculté de médecine de Lille ayant accepté de participer aux thèses. Les interviews ont été menées à distance par l’intermédiaire de Skype, sous forme d’entretiens semi-dirigés, puis retranscrites et analysées à l’aide du logiciel N’Vivo. Résultats Parmi les 9 médecins généralistes interrogés, nous avons pu regrouper les freins identifiés sous forme de deux catégories : les freins matériels et les freins spirituels. Les freins matériels sont déclinés en termes de temps, de coût, d’organisation, de technique ; les freins spirituels en termes de risques (perte d’information ou information erronée, confidentialité, risque de déshumanisation), de réticences au changement, d’informations insuffisantes, de difficultés de communication… Conclusion Depuis aujourd’hui 11 ans que la télémédecine a été définie au code de Santé Publique, il persiste des freins au déploiement entre médecins généralistes libéraux et spécialistes hospitaliers. Connaitre ces freins pourrait permettre de les dépasser, et la restructuration en cours avec l’émergence des assistants médicaux et des infirmiers en pratique avancée pourrait favoriser le déploiement. L’exemple de la pandémie à Covid 19 a montré que dans l’urgence ces freins étaient dépassés par la nécessité et pourraient marquer un tournant face aux aprioris des médecins généralistes.

Résumé traduit

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