Titre original :

Etude descriptive des patients atteints d’accident vasculaire cérébral régulés au SAMU 62 et pris en charge aux urgences du Centre Hospitalier d’Arras

Mots-clés en français :
  • Epidémiologie
  • accident vasculaire cérébral
  • régulation
  • prise en charge

  • Maladies cérébrovasculaires
  • Régulation médicale
  • Service d'aide médicale d'urgence
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Accident vasculaire cérébral
  • Triage
  • Services des urgences médicales
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM360
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2020

Résumé en langue originale

Introduction : les AVC sont un problème majeur de santé publique. Ils posent la difficulté d’être identifiés dès la régulation. L’objectif de cette étude était de décrire les présentations cliniques en régulation et aux urgences des patients atteints d’un AVC régulés par le SAMU 62 et pris en charge aux urgences du Centre Hospitalier d’Arras (CHA). Méthode : les patients victimes d’un AVC ayant bénéficié d’une régulation médicale au CRRA du SAMU 62 et pris en charge aux urgences du CHA ont été inclus de manière rétrospective du 4 septembre 2018 au 31 janvier 2019. Les données démographiques, les antécédents, les caractéristiques de l’appel en régulation, la présentation clinique initiale et la prise en charge ont été recueillis. Résultats : il y avait 56,82% d’hommes parmi 132 patients inclus dans notre étude. L’âge moyen était de 73,56 ans. Le délai d’appel médian entre l’apparition des symptômes et l’appel au SAMU était de 34mn [1-3521]. Parmi les patients inclus, 13,64% présentaient initialement des malaises, 19,70% des troubles de conscience, 17,16% avaient chuté. La régulation médicale avait suspecté un AVC pour 74,24% des patients contre 96,21% aux urgences. Le temps médian d’accès à l’IRM était de 48mn [19- 5102]. Il y avait 46,97% d’AVC ischémiques, 31,82% d’hémorragiques et 21,21% d’AIT. Parmi les patients, 83,33% avaient bénéficié d’une surveillance en UNV, 12,88% d’une thrombolyse, 4,55% d’une thrombectomie, 2,27% d’une chirurgie. Conclusion : cette étude permet de mieux appréhender les patients suspects d’AVC en régulation donc d’améliorer la pertinence diagnostique. Il pourrait être intéressant de reproduire notre étude de manière prospective et multicentrique avec une grande population sur un temps de recueil long. Afin de réduire le délai d’accès à l’imagerie cérébrale, il pourrait apparaître pertinent de faire adresser tout patient suspect d’AVC directement en imagerie cérébrale via le médecin régulateur.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Valette, Pierre

AUTEUR

  • Bennani, Younés
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