Titre original :

Traitement combiné par temozolomide et ibrutinib pour les lymphomes primitifs du système nerveux central en rechute ou réfractaires et les lymphomes du système nerveux central secondaires

Mots-clés en français :
  • lymphome
  • LPSNC
  • LSNCS
  • Ibrutinib
  • Temozolomide

  • Système nerveux central
  • Survie (médecine
  • Inhibiteurs des tyrosine kinases
  • Anticancéreux
  • Lymphomes
  • Tumeurs du système nerveux central
  • Témozolomide
  • Lymphomes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2020LILUM335
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/09/2020

Résumé en langue originale

Contexte. Malgré des avancées thérapeutiques, le pronostic des patients atteints d’un lymphome primitif du système nerveux centrale (LPSNC) ou d’un lymphome du SNC secondaire (LSNCS) est décevant avec une survie médiane inférieure à de 2 ans. Pour les patients atteints d’un LPSNC en rechute ou réfractaire (R/R), ces résultats sont encore plus sombres avec une survie médiane estimée entre 2 et 4 mois. Il y a donc une grande nécessite de traitements novateurs. Méthode. Dans cette optique, nous avons évalué rétrospectivement la faisabilité et l’efficacité de l’association par temozolomide et ibrutinib (T+I) chez des patients atteints d’un LPSNC R/R ou d’un LSNCS dans 5 centres des Hauts de France entre janvier 2015 et juin 2020. Tous les patients ont reçu un traitement par ibrutinib oral 560mg par jour en continu en association avec du temozolomide oral à la dose de 100 mg/m2 ou 150 mg/m2 de J1 à J5 pour le cycle 1, secondairement augmenté à 200 mg/m2 de J1 à J5 jusqu’à progression ou apparition d’une toxicité inacceptable. L’évaluation de la réponse était réalisée par IRM cérébrale. Résultats. 22 adultes immunocompétents atteints d’un LPSNC R/R (n=13) ou d’un LSNCS (n=9) ont été inclus. L’âge médian était de 71 ans (44 à 89 ans). Tous les patients avaient une maladie en rechute (n=6) ou réfractaire (n=16), après une médiane de deux lignes thérapeutiques (1 à 3). Les patients ont reçu une médiane de 3.2 cycles (1 à 19). Le taux de réponse globale est de 55% (12/22) dont 3 (14%) de réponses complètes (RC) et 9 (41%) de RP. Apres un suivi médian de 18.2 mois (5.1 à 61.7 mois), la survie sans progression médiane était de 5.3 mois (IC à 95%; 3.10 - NA) et la survie globale de 8.9 mois (IC à 95%; 5.2 - NA). Huit patients ont reçu le traitement pendant plus de 6 mois. Douze patients (55%) ont arrêté le traitement du fait d’une progression du lymphome. Trois (14%) patients ont arrêté l’ibrutinib pour toxicité dont fibrillation auriculaire (grade II, n=2) ou crampes musculaires (grade II, n=1). Trois patients ont arrêté le temozolomide pour arthrite microcristalline récidivante (grade II, n=1), chute (grade III, n=1) et l’association de bronchites récidivantes (grade II), asthénie (grade II), nausées (grade II) pour un patient après15 mois de RC. Des micro-saignements étaient observés à l’IRM pour 4 patients (18%). Conclusion. L’association T+I semble donc montrer une activité clinique prometteuse dans la prise en charge des LPSNC R/R et des LSNCS avec une toxicité acceptable.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Morschhauser, Franck

AUTEUR

  • Renaud, Loïc
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre