Titre original :

Cohorte de patients atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente sous natalizumab au CHU de Lille : suivi clinique et en IRM sur plus de 10 ans

Mots-clés en français :
  • Sclérose en plaques de forme récurrente-rémittente
  • progression
  • traitement de fond
  • natalizumab
  • poussée
  • score EDSS
  • IRM
  • NEDA-3

  • Sclérose en plaques récurrente-rémittente
  • Natalizumab
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Sclérose en plaques récurrente-rémittente
  • Natalizumab
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2020LILUM341
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/09/2020

Résumé en langue originale

Contexte La sclérose en plaques est une pathologie cumulative et progressive dont l’enjeu thérapeutique est de ralentir l’évolution voire de la stabiliser. Si le combat anti-inflammatoire est de plus en plus précoce et optimisé par une surveillance clinique et IRM, elle n’empêche pas totalement la progression de la maladie qui reste sournoise. L’objectif de notre travail était donc de caractériser le profil évolutif de la cohorte de patients du CHU de Lille atteints de SEP récurrente-rémittente traités par natalizumab, une thérapeutique dont l’impression clinique d’efficacité nécessite d’être confortée par des outils morphologiques. Méthode Une étude observationnelle de cohorte rétrospective a été réalisée. Nous avons analysé les patients du CHU de Lille, suivis pour une SEP récurrente-rémittente, initiant le natalizumab entre mai 2007 et octobre 2017. Les critères de jugement étaient le taux annualisé de poussées sous traitement, les proportions de patients ayant un score EDSS < 3.0, ≥ 3.0, ≥ 4.0, ≥ 6.0 à la fin du suivi, l’évolution de la charge lésionnelle T2 et l’existence de prises de gadolinium sur les IRM cérébrales au cours du suivi, et le NEDA-3. Une comparaison du profil évolutif des patients ayant démarré le traitement avec un score EDSS < 3.0 à celui des patients l’ayant démarré avec un score EDSS ≥ 3.0 a été réalisée. Résultats 325 patients ont été analysés. Le score EDSS médian après une durée moyenne de suivi de 6 ans diminuait significativement, passant de 3.0 [2.0 ; 4.0] à 2.5 [2.0 ; 4.0] (p < 0,0001). La réduction du taux annualisé de poussées restait significative au long cours (p < 0,0001), bien que la proportion de patients libres de poussées diminuait significativement dans le temps (p < 0,05), tout comme le NEDA radiologique jusque la 5ème année de suivi (p < 0,01). Enfin, les patients débutant le traitement avec un score EDSS < 3.0, qui étaient significativement plus jeunes avec une IRM plus active avant traitement, présentaient sous natalizumab une plus grande proportion de patients libres de poussées à 2 ans (p = 0,003). Conclusion Dans notre cohorte, nous remarquons une ambivalence entre une maladie donnant l’impression d’un contrôle clinique et une maladie évolutive et cumulative avec d’une part la nécessité de réaliser des traitements par méthylprednisolone et d’autre part une progression radiologique. Notre évaluation clinique de la progression de la maladie semble donc insuffisante par rapport à notre observation radiologique.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Zéphir, Hélène

AUTEUR

  • Gerrebout, Camille
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre