Titre original :

Participation aux activités de la vie quotidienne des traumatisés crâniens affectés par un trouble du sommeil et une insuffisance anté-hypophysaire

Mots-clés en français :
  • Traumatisme crânien
  • participation aux activités de la vie quotidienne
  • trouble du sommeil
  • insuffisance anté-hypophysaire

  • Crâne -- Lésions et blessures
  • Personnes atteintes de lésions cérébrales
  • Troubles du sommeil
  • Hypopituitarisme
  • Activités de la vie quotidienne
  • Traumatismes cranioencéphaliques
  • Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil
  • Hypopituitarisme
  • Activités de la vie quotidienne
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine physique et réadaptation
  • Identifiant : 2020LILUM310
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/09/2020

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : L’occurrence des traumatismes crâniens (TC) est un problème majeur de santé publique. Leurs conséquences motrices, psycho-sociales et cognitives sont fréquentes avec notamment des plaintes de fatigue chez plus de la moitié des patients TC. Plusieurs études ont démontré la présence de troubles du sommeil et/ou d’une insuffisance anté-hypophysaire (IAH) chez ces patients TC. L’objectif de cette étude était d’explorer la relation entre la participation aux activités de la vie quotidienne (AVQ) avec la présence de troubles du sommeil et/ou d’IAH dans une population de TC se plaignant de fatigue chronique et/ou de troubles cognitifs. PATIENTS & METHODE : Les patients TC de notre étude présentaient une fatigue chronique et/ou des troubles cognitifs, et avaient bénéficié d’un dépistage de troubles du sommeil et d’une IAH au minimum 6 mois après le TC. Des questionnaires concernant la participation aux AVQ (MPAI-4) et la fatigue (EN fatigue et MFI-20) ont ensuite été effectués à distance du TC. RESULTATS : Les patients affectés par un trouble du sommeil avaient un score de participation plus altéré que les patients sans trouble du sommeil (37,4 contre 35,1 points). Ceux traités pour leur trouble du sommeil avaient un score de fatigue mentale moins altéré que les autres de façon significative (11,7 contre 14,4 points, p=0,043). Les patients avec une IAH avaient un score de participation moins bon que les patients sans IAH (38,5 contre 34,9 points, p=0,28). Ceux n’étant pas traités pour leur IAH avaient une fatigue plus importante avec réduction des activités de façon significative par rapport aux autres (15,4 contre 10,0 points, p=0,026). Les patients avec troubles du sommeil associés à une IAH avaient un score de participation plus altéré que les patients sans aucun trouble (39 contre 34,9 points). Ceux traités pour leur trouble du sommeil et leur IAH avaient un meilleur score de participation que ceux non traités (32,7 contre 42,5 points). CONCLUSION : Parmi les patients TC se plaignant de fatigue chronique et/ou de troubles cognitifs, 79,4% présentaient un ou des troubles du sommeil, 55,9% une IAH et la moitié étaient affectés des deux pathologies. Le score de participation des patients affectés était moins bon que celui des patients non affectés et les patients traités avaient un meilleur score de participation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Kozlowski, Odile

AUTEUR

  • Escartin, Laurie
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