Titre original :

Evaluation du succès de l’IVG médicamenteuse par la détermination d’un seuil d’hCG plasmatique de contrôle

Mots-clés en français :
  • Orthogénie
  • IVG médicamenteuse
  • efficacité
  • hCG sérique

  • Avortement médicamenteux
  • Gonadotrophines chorioniques
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Interruption légale de grossesse
  • Gonadotrophines
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Génétique Médicale
  • Identifiant : 2020LILUM301
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/09/2020

Résumé en langue originale

Contexte : En France, le contrôle de l’efficacité de l’IVG médicamenteuse est recommandé 2 à 3 semaines après la procédure. Or, il n’existe pas de consensus clair sur les modalités de ce contrôle. Objectifs : L’objectif principal est d’identifier un seuil d’hCG plasmatique de contrôle pour les IVG médicamenteuses ≤ 63 JA, en dessous duquel le succès peut être confirmé sans avoir recours à l’échographie pelvienne. Les objectifs secondaires sont la recherche de facteurs de risques d’échec d’IVG médicamenteuse ainsi que l’étude de l’efficacité des différentes options thérapeutiques en cas de rétention utérine persistante. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique menée aux CH de Lens, Calais et Arras, sur une période de 14 mois. Le taux d’hCG sérique, dosé entre le 15ème et le 25ème jour suivant l’IVG, était comparé aux résultats de l’échographie pelvienne réalisée lors de la visite de contrôle. L’échec était défini par l’absence d’une vacuité utérine stricte ≤ 15mm d’épaisseur endométriale à l’échographie. Les facteurs de risques d’échecs ont été recherchés en comparant les groupes « échec » et « succès ». Enfin, l’efficacité de l’abstention thérapeutique et celle du traitement médicamenteux par misoprostol pour la prise en charge de la rétention utérine ont été comparées. Résultats : Au total, sur les 624 femmes incluses, le taux d’échec est de 22,3 % dont 19,2 % de rétentions, 1,9 % de grossesses arrêtées et 1,1 % de grossesses évolutives. A travers une courbe ROC, la valeur seuil d’hCG retrouvée permettant d’exclure l’échec à 95% (VPN à 95%) est de 253 UI/L, avec une Aire sous la courbe de 0,9202, une sensibilité de 84,17 %, une spécificité de 85,95 % et une VPP de 63 %. Par ailleurs, 3 facteurs de risque d’échec ont été identifiés de façon significative : la persistance de métrorragies (OR 3,02 ; IC95% = 1,64-5,57), la gestité (OR 1,35 ; IC95% = 1,14-1,59) et l’âge gestationnel (OR 1,43 ; IC95% = 1,08-1,9). Enfin, un simple contrôle après les règles semble plus efficace que l’administration d’une seconde cure de misoprostol pour la prise en charge de la rétention utérine (OR 5,96 ; IC95% = 1,42-25,06). Conclusion : Un taux d’hCG sérique ≤ 253 UI/L est suffisant en 1ère intention pour affirmer l’efficacité de l’IVG médicamenteuse. Toutefois la VPP n’étant que de 63%, la réalisation d’une échographie pelvienne complémentaire reste indiquée pour toute valeur d’hCG supérieure à ce seuil.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rolland, Anne-Laure

AUTEUR

  • Vitrant, Elise
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