Titre original :

Évaluation à long terme de l’efficacité et de la tolérance de l’ustekinumab dans la maladie de Crohn réfractaire

Mots-clés en français :
  • Maladie de Crohn réfractaire
  • ustekinumab
  • suivi à long terme

  • Maladie de Crohn
  • Anticorps monoclonaux
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Maladie de Crohn
  • Ustékinumab
  • Tolérance aux médicaments
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2020LILUM306
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’ustekinumab est un anticorps monoclonal humanisé dirigé contre la sous-unité p40 commune des interleukines 12 et 23 ayant montré son efficacité en traitement d’induction et de maintenance dans la maladie de Crohn (MC) luminale. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’ustekinumab par voie souscutanée dans une cohorte de malades atteints de MC réfractaire aux anti-TNF. Méthodes : De Juin 2016 à 2018, nous avons mené une étude rétrospective et observationnelle dans le service des maladies de l’appareil digestif du centre hospitalier et universitaire de Lille. Tous les malades ayant reçu au moins une injection d’ustekinumab par voie intra-veineuse pour une MC réfractaire et suivis au moins trois mois ont été inclus. Les objectifs principaux étaient d’évaluer le maintien de l’ustekinumab, la réponse clinique, biologique, endoscopique et morphologique, les facteurs prédictifs de maintien à un an, ainsi que la tolérance à l’ustekinumab. Résultats: 101 patients ont été inclus dans l’étude avec un suivi médian de 77.1 semaines (IQR: 56.3-107.7). La probabilité cumulée de maintenir une réponse clinique était de 90% à 12 mois, 67% à 3 ans et 53% à 5 ans après introduction. Après un an de traitement, une réponse clinique et biologique était obtenue respectivement chez 59 (81.9%) et 55 (83.2%) patients. Aux dernières nouvelles, une réponse endoscopique et/ou morpholgique était obtenue pour 61.4% des patients. Nous n’avons pas retrouvé de facteurs prédictifs d’échec à l’ustekinumab à un an. L’optimisation a été nécessaire pour 42% des patients, permettant leur amélioration dans 80% des cas. Durant l’étude, un seul événement grave a été déclaré (abcès dentaire). Conclusion : L'ustekinumab s'est révélé efficace pour induire et maintenir une rémission clinique et biologique à court, moyen et long terme (près de 80% des patients). L'ustekinumab s'est également avéré efficace pour obtenir une réponse endoscopique et morphologique à long terme. L'ustekinumab doit être considéré comme une option thérapeutique intéressante et bien tolérée chez les patients atteints de MC réfractaire au traitement anti-TNF.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Pariente, Benjamin

AUTEUR

  • Lorthois, Pierre
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre