Titre original :

Evolution des troubles du sommeil au cours de la crise suicidaire

Mots-clés en français :
  • Suicide
  • sommeil
  • index de sévérité de l’insomnie (ISI)

  • Suicide
  • Troubles du sommeil
  • Insomnie
  • Suicide
  • Tentative de suicide
  • Facteurs de risque
  • Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2020LILUM298
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/09/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Malgré de nombreuses actions de prévention, le suicide reste un enjeu majeur de santé publique, vecteur de 785 000 décès par an dans le monde. Nombreuses recherches s’intéressent aux troubles du sommeil comme facteur de risque du suicide. Différents facteurs communs à ces deux entités sont mis à l’étude qu’ils soient biologiques, physiologiques ou psychopathologiques. Peu d’études se sont intéressées à l’aspect temporel de la relation suicide-sommeil. Objectifs : Nous avons émis l’hypothèse que l’évolution des troubles du sommeil (en particulier celle de l’insomnie) et l’évolution des idées suicidaires seraient corrélées au cours de la crise suicidaire. Notre objectif principal était d’évaluer cette corrélation. Nos objectifs secondaires ont évalué l’évolution d’autres paramètres (symptomatologie anxiodépressive, cognition, qualité de sommeil subjective, durée de sommeil) au cours de la crise suicidaire et leur éventuelle corrélation à l’évolution des idées suicidaires. Méthodes : Nous avons mesuré à l’aide d’échelles validées les idées suicidaires et l’insomnie à trois temps successifs de 39 patients hospitalisés pour crise suicidaire dans le service du centre d’accueil de crise du CHR de Lille. Résultats : L’insomnie et les idées suicidaires ont décrit une évolution significative au cours des trois mois suivant l’inclusion, avec une tendance à la diminution au cours du premier mois puis une stabilisation. La durée du sommeil est le seul parmi les différents paramètres étudiés à avoir présenté une évolution corrélée à celle des idées suicidaires . Conclusion : Nos résultats ont montré une tendance du sommeil et des idées suicidaires à évoluer de manière synchrone et dans la même direction. Des études ultérieures semblent nécessaires pour confirmer ces résultats avec des effectifs plus importants et de préciser la nature uni-ou bidirectionnelle de ces évolutions à l’aide de modèles statistiques plus complexes. Nos résultats suggèrent que les troubles du sommeil seraient un potentiel indicateur du marqueur suicidaire en prévention primaire et secondaire. La systématisation d’une évaluation du sommeil des suicidaires et des suicidants à l’aide de questionnaires du sommeil déjà validés et/ou de mesures objectives comme l’actimétrie pourrait être intéressante et devra être évaluée lors de futurs travaux.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Poirot, Isabelle

AUTEUR

  • Capy, Léa
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