Titre original :

Impact sur les connaissances autour du suicide d’une formation en simulation dédiée à l’évaluation du risque suicidaire d’une promotion lilloise de 273 internes en phase socle

Mots-clés en français :
  • Risque suicidaire
  • simulation
  • patient standardisé
  • pré/post test
  • internes
  • impact formation
  • connaissances
  • mythes

  • Suicide
  • Suicide -- Prévention
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecine -- Étude et enseignement -- Simulation, Méthodes de
  • Internes (médecine)
  • Résidents (médecine)
  • Suicide
  • Tentative de suicide
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Formation par simulation
  • Internat et résidence
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2020LILUM454
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/09/2020

Résumé en langue originale

Introduction : avec 800 000 morts par an et 20 fois plus de tentatives de suicide à travers le monde, les comportements suicidaires sont une problématique mondiale. La suicidologie est un champ récent qui s’intéresse aux causes, aux conséquences et aux moyens de prévention possibles de ces comportements. L’hétérogénéité de la formation des médecins ainsi que les représentations erronées autour du suicide présents chez les soignants sont des freins à la prise en charge de ces patients. Méthode : Nous avons réalisé une évaluation de l’impact d’une formation par simulation organisée à Lille pour l’ensemble des internes de phase socle de la promotion 2018 autour de l’évaluation du risque suicidaire. Cette étude a été réalisée via une comparaison pré/post test des résultats au QECS des participants avant la formation (T0) et à 3 mois de celle-ci (T1). Cet auto-questionnaire bidimensionnel évalue des connaissances factuelles et psychosociales en lien avec le suicide. Résultats : 273 résultats ont pu être appariés et comparés via un Test de Student apparié. Les résultats sont encourageants avec notamment une rétention significative de connaissances factuelles à 3 mois (p = 0,01) pour l’ensemble des internes. La dimension psychosociale, elle, évolue peu. Les résultats des internes de psychiatrie se sont nettement améliorés dans les deux dimensions entre T0 et T1 (p=0,0005), alors qu’à l’inverse, les résultats des internes de médecine générale se dégradent dans les deux dimensions du QECS entre T0 et T1. Discussion : Notre étude nous a permis de recueillir des résultats qui peuvent représenter une base de réflexion pour l’élaboration de nouveaux programmes de formation. Les scores retrouvés pour les médecins généralistes sont probablement liés à des difficultés rencontrées au cours de leur pratique. En première ligne pour le repérage et l’orientation des patients suicidaires, leur formation est une priorité. Cette dernière doit être innovante et s’adapter à la pratique de la médecine générale. Les bons résultats des internes de psychiatrie quant à eux doivent être renforcer via des formations dédiées. Il serait préférable d’aborder la question de la stigmatisation des patients suicidaires rapidement dans le cursus médical afin d’améliorer les représentations négatives qui y sont liées

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Amad, Ali

AUTEUR

  • Taverne, Aurélie
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