Titre original :

Evaluation de l’autonomie après chirurgie de dérivation urinaire non continente chez les patients atteints de sclérose en plaques

Mots-clés en français :
  • Sclérose en plaques
  • dérivation urinaire non continente
  • autonomie

  • Sclérose en plaques
  • Appareil urinaire -- Chirurgie
  • Urostomie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Sclérose en plaques
  • Voies urinaires
  • Symptômes de l'appareil urinaire inférieur
  • Dérivation urinaire
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine physique et réadaptation
  • Identifiant : 2020LILUM280
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/09/2020

Résumé en langue originale

Introduction : La sclérose en plaques entraine fréquemment des troubles vésico-sphinctériens, à risque pour le haut appareil urinaire et ayant un impact majeur sur la qualité de vie. La dérivation urinaire non continente de type Bricker est une thérapeutique de dernière ligne dans ce contexte. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer le retentissement de la chirurgie sur les capacités fonctionnelles des patients. Nous avons également évalué le taux de complications précoces et à distance. Méthode : Pour cette étude rétrospective monocentrique, nous avons inclus 34 patients opérés pour raison neuro-urologique d’une dérivation urinaire non continente au CHU de Lille entre janvier 2005 et novembre 2018. L’autonomie était illustrée par l’indice de Barthel, évalué en pré et post opératoire précoce (< 3 mois) et lors de deux consultations de suivi (la première entre 6 et 12 mois et la seconde entre 18 et 24 mois). Résultats : L’indice de Barthel était augmenté de manière non significative en post-opératoire immédiat, mais était diminué lors des consultations de suivi (de manière significative à la première : p=0,04 mais de manière non significative à la seconde : p=0,06). Pour sept patients sur onze, l’aggravation était en lien avec une perte de points sur les items « urinaire » ou « ano-rectal » uniquement ou était rattachée à une évolution péjorative de la maladie ou un évènement médical intercurrent. Le taux de complications précoces était de 76,5% dont 80,7% de complications mineures (classées Clavien 1 ou 2). Les complications étaient plus fréquentes en cas d’indice de Barthel abaissé, d’EDSS élevé et de durée d’évolution de la maladie allongée. Conclusion : L’indice de Barthel était diminué dans les 6 mois à deux ans suivant la chirurgie, mais il était retrouvé dans plus de la moitié des cas un facteur indépendant de la prise en charge chirurgicale. Par ailleurs les complications étaient associées à des paramètres reflétant une maladie évoluée. Cette chirurgie pourrait donc être envisagé de manière plus précoce après une information éclairée sur la morbidité et une évaluation pluridisciplinaire minutieuse de la balance bénéfice-risque.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Blanchard-Dauphin, Anne

AUTEUR

  • Filiette, Amélie
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