Titre original :

Évaluation du lien entre l’étendue de la lésion démyélinisante aiguë du nerf optique et la perte neuro-axonale rétinienne à un an

Mots-clés en français :
  • Névrite optique
  • sclérose en plaques
  • neuromyélite optique
  • tomographie à cohérence optique
  • double inversion récupération

  • Névrite optique
  • Tomographie en cohérence optique
  • Neuromyélite optique aiguë
  • Névrite optique
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Tomographie par cohérence optique
  • Neuromyélite optique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2020LILUM195
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/06/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Une névrite optique est un épisode aigu inflammatoire et démyélinisant du nerf optique. Elle est source de handicap visuel aigu et chronique, et représente une manifestation clinique fréquente des pathologies inflammatoires du système nerveux central, véritable enjeu de santé publique. Actuellement, nous ne disposons pas de marqueur pronostique fiable capable de prédire la survenue d’un handicap visuel résiduel à distance d’un tel épisode. L’objectif de notre travail est d’évaluer le lien entre l’intensité du processus inflammatoire démyélinisant du nerf optique mesurée par la longueur de l’hypersignal sur la séquence 3D-DIR à la phase aiguë et la perte neuro-axonale rétinienne à 12 mois évaluée par le degré d’atrophie maculaire à 12 mois en OCT. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective longitudinale de suivi clinique et paraclinique (OCT et IRM) d’une cohorte de patients ayant présenté une névrite optique. Chaque patient a bénéficié d’une IRM à l’inclusion (M0) permettant la recherche et la mesure d’un hypersignal du nerf optique sur la séquence 3D-DIR ainsi qu’une IRM de réévaluation à M12. Une OCT a également été réalisée pour chacun d’entre eux à M0, M3 et M12, permettant notamment la mesure d’épaisseurs et de volumes des différentes couches de la rétine. Résultats : Nous avons inclus 51 patients (sex ratio F/H de 1,83) répartis en 23 patients CIS, 20 patients SEP, 2 patients NMOSD et 6 patients NOI (Névrite Optique Idiopathique). La longueur moyenne totale des hypersignaux des nerfs optiques sur la séquence DIR était de 7,59 mm 0-30 à M0 et de 9,41 mm 0-35,4 à M12. Le volume moyen de la couche des cellules ganglionnaires et de la couche plexiforme interne (mGCIPL) était de 1,91 mm3 à M0 1,5-2,26 et de 1,79 mm3 1,3-2,27 à M12. Une association statistiquement significative a été mise en évidence (p = 0,003) entre l’étendue de la lésion du nerf optique à M0 sur la séquence DIR et la survenue d’une perte neuro-axonale rétinienne à M12. Quand la longueur de la lésion sur la séquence DIR du nerf optique à M0 augmentait, la perte neuro-axonale à M12 augmentait (différence des mGCIPL M0-M12) et l’acuité visuelle diminuait. Conclusion : Il existe une association significative entre l’importance de la longueur de l’hypersignal du nerf optique sur la séquence DIR à la phase aiguë d’une névrite optique et l’importance de la perte neuro-axonale et du handicap visuel à distance de la névrite optique. La séquence DIR s’avère donc particulièrement utile dans l’évaluation initiale des patients présentant une névrite optique, permettant de mieux prédire l’importance du handicap visuel résiduel à distance.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Outteryck, Olivier

AUTEUR

  • Denis, Mickaël
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