Titre original :

Devenir des patients après un passage au service d’accueil des urgences du Centre Hospitalier de Tourcoing pour une entorse de cheville

Mots-clés en français :
  • Cheville
  • entorse et foulure
  • traumatismes de la cheville
  • consultation médicale
  • urgences
  • kinésithérapie
  • rééducation et réadaptation
  • ligament latéral de la cheville
  • articulation talocrurale

  • Cheville (anatomie)
  • Entorses
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Consultation médicale
  • Traumatismes de la cheville
  • Ligament latéral de la cheville
  • Entorses et foulures
  • Service hospitalier d'urgences
  • Consultation médicale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM102
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/04/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’entorse latérale de cheville est une pathologie très fréquente. Pour limiter le risque de complications, une prise en charge rigoureuse est nécessaire. Après une courte période d’immobilisation, une réévaluation clinique dans la semaine suivant le traumatisme permet d’adapter le traitement. L’objectif principal de cette étude était de déterminer le taux de patients ayant bénéficié d’une consultation de contrôle dans les 3 à 7 jours suivant leur passage aux urgences du CH Tourcoing pour une entorse de cheville. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective avec inclusion prospective. Les patients présentant une entorse de cheville diagnostiquée aux urgences du CH Tourcoing entre le 1er septembre 2019 et le 30 novembre 2019 étaient éligibles. Un appel téléphonique était donné 6 semaines après leur passage aux urgences. Il permettait de recueillir leur non-opposition orale et de leur soumettre un questionnaire. Les données étaient complétées par l’étude du compte-rendu des urgences. Résultats : Sur les 174 patients éligibles, 116 ont été inclus. 19% (IC à 95% = 12,3 ; 27,3) des patients ont bénéficié d’une consultation de contrôle dans les 3 à 7 jours. 65% ont bénéficié d’une consultation dans les 6 semaines. Cette consultation était plus fréquente quand le traumatisme avait lieu au travail (p=0,042) et quand les urgentistes délivraient des consignes de reconsultation (p=0,035). Le fait d’être sportif ou d’avoir un antécédent d’entorse n’avait pas d’influence. 36,2% des patients ont réalisé de la kinésithérapie. L’antécédent d’entorse (p=0,029), le niveau sportif (p=0,037), la survenue d’une consultation de contrôle (p<0,001) avait un impact sur la réalisation de la kinésithérapie. Sur les 76 patients ayant bénéficié d’une nouvelle consultation, 31,6% ont eu d’autres examens complémentaires, 13,2% ont eu une modification du diagnostic, 46,8% une modification thérapeutique. 60,6% des patients ont bénéficié d’un arrêt de travail ; la durée médiane des arrêts était de 14 jours. 46,9% des sportifs avaient repris leur activité à 6 semaines ; le délai médian d’arrêt était de 22 jours. Conclusion : Le parcours de soins après passage aux urgences pour une entorse de cheville n’est pas optimal, seuls 19% des patients ont reconsulté suivant les recommandations. Une sensibilisation des médecins intervenant lors du parcours semble être un axe à travailler. La création de filières de consultations post-urgence pourrait être intéressante.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delberghe, Dany

AUTEUR

  • Accaoui, Paul
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